Les Fêtes victoriennes de retour à Arthabaskaville

Depuis 2014, la rue Laurier a été désertée des Fêtes victoriennes. Celles-ci sont de retour cette année pour une journée (le dimanche 1er septembre) qui se tiendra sur le terrain du Musée Laurier, à, comme on le disait à l’époque, Arthabaskaville.

Une belle fierté pour le comité organisateur, présidé par Jocelyne Lévis, que de revenir après quelques années pendant lesquelles la rue Laurier a été délaissée au profit d’autres événements. Pour ce retour, une programmation en trois volets (théâtral, musical et artisanal) a été concoctée.

Le tout commencera par la désormais traditionnelle grand-messe, à 10 h à l’église Saint-Christophe-d’Arthabaska. À l’honneur, les chants grégoriens (dont les gens ne comprennent pas les paroles, mais trouvent si beaux, comme a indiqué le directeur artistique, Gaétan St-Arnaud), une cinquantaine de figurants costumés d’époque et la présence du Mgr Elphège Gravel (incarné par André Raymond) qui se fera un plaisir de sermonner les fidèles sur un thème bien d’actualité, la laïcité. Suivra un pique-nique familial dans les jardins du Musée Laurier.

En après-midi, place au théâtre avec deux créations (présentées à plusieurs reprises) inspirées de la vie de Wilfrid Laurier. Une première, «Souvenir d’une romance inachevée», écrite par François Roberge et inspirée de la relation troublante entre Laurier et Émilie Barthe et «En attendant Laurier», de Julie Houle qui raconte l’histoire de 4 femmes qui se crêpent le chignon en attendant que Wilfrid Laurier revienne au bercail.

S’ajouteront deux saynètes, écrites par Gaétan St-Arnaud et intitulées «Laurier et la laïcité» et «Laurier à pâte molle»».

Côté musique, les visiteurs pourront entendre l’orchestre à corde La Sinfonietta (dirigé par Marie Lainesse) qui interprètera les plus grands et les belles valses de l’époque. La chorale masculine Les Chantonniers (dirigée par André Arpin) sera également sur place pour offrir des airs de la chanson française. Le tout sera complété par un duo d’accordéon formé de Lucie Laforest et Didier Dumoutier et leurs airs connus de l’époque victorienne.

En ce qui concerne le volet artisanal, l’ébéniste Robert Lefebvre présentera ses meubles (des œuvres d’art devrait-on dire) réalisés dans le style Art nouveau (courant artistique initié à l’époque victorienne) et Alain Lemaire fournira des antiquités provenant de sa collection privée. «Nous accueillerons les gens dans un esprit festif et ce sera une chance unique de revivre la vie d’autrefois. Il sera possible de revêtir le costume d’époque grâce au Costumier installé au 53-B sur St-Jean-Baptiste à Victoriaville», a terminé la présidente. Les détails : www.fetesvictoriennes.com.