Finissage : trois lieux, trois temps

Le Centre d’art Jacques-et-Michel-Auger et Atoll Art actuel s’unissent pour inviter les gens, le 16 août à Victoriaville, au finissage de la programmation estivale présentée dans le cadre des expositions parallèles de la Biennale internationale d’estampe contemporaine de Trois-Rivières.

17 h Atoll Art actuel

À l’Atoll, Isabelle Clermont propose Fleuve/Portée/Femme, une exposition immersive et interdisciplinaire qui sollicite les sens et invite à la contemplation.

En performance le fois du finissage, Isabelle Clermont et Suzanne Lainesse unissent leurs voix afin de porter écho aux offrandes de la mer. Un voyage entre terre et eau. Leur véhicule : les vibrations acoustiques des textures sonores. Pour elles comme pour le public, tout bouge en permanence. La brillance du son change, sa résonance aussi. Le mouvement perdure, s’étire. Les silences offrent un concert, les mots se dessinent dans l’espace, le souffle colore les regards et les âmes se parlent.

18 h, Place Ste-Victoire

Le public se déplacera ensuite vers la Place Sainte-Victoire pour découvrir le projet «Ma ville, page par page». Julie Bellavance, Michelle B. Gagnon et les artistes médiatrices Sophie Chabot et Annie St-Jean ont visité divers lieux de la ville au cours de l’été avec «La Carriole», un atelier de sérigraphie mobile conçu par le Centre Engramme de Québec. C’est l’occasion de les rencontrer et admirer la grande carte culturelle de Victoriaville, personnalisée et mise en couleurs par les participants de tous âges.

Si vous n’êtes pas encore sur la carte, il reste deux ateliers : vendredi 16 août de 13 à 16 h 30 et samedi le 17 à la Fête de la diversité culturelle. L’œuvre sera ensuite exposée au Carré 150.

18 h 45 Centre d’art Jacques-et-Michel-Auger

Il faut voir la «Courtepointe urbaine» de l’artiste Cara Déry. Celle-ci s’intéresse aux montagnes : les naturelles, mais surtout celles qui, faites par l’homme, viennent souvent défigurer le paysage. Elle a photographié un amoncellement de neige qui fond lentement dans la cour d’un centre commercial et aussi un amas de débris de construction apparu dans son quartier. À partir de seulement deux photographies de ces éléments banals du paysage urbain, elle a réalisé plus de 100 œuvres miniatures qui évoquent les motifs de courtepointe. Tout comme les femmes d’autrefois recyclaient patiemment des retailles et de vieux tissus pour en faire de magnifiques compositions, Cara Déry utilise des scènes triviales pour créer de la beauté.