Paul-Émile Therrien remis en liberté

Comme il l’avait laissé entendre peu de temps après l’annonce de la sentence de six ans de pénitencier de son client Paul-Émile Therrien, Me Ronald Robichaud a interjeté appel du verdict et, comme il le souhaitait, il a obtenu sa libération provisoire durant les procédures d’appel. La requête a été entendue jeudi (4 juillet).

C’est donc dire que le père incestueux, reconnu coupable d’avoir agressé sa fille Annick Therrien et sa fille adoptive Natacha Michaud-Therrien, a pu recouvrer sa liberté. Il doit toutefois respecter plusieurs conditions.

L’ex-Warwickois, qui réside désormais à Victoriaville, ne peut pas notamment entrer en contact avec ses victimes, il ne peut également pas être en contact avec des jeunes de moins de 16 ans et, si sa demande d’appel est refusée, il doit se rapporter aux policiers.

Paul-Émile Therrien a été condamné à six ans de prison, le 28 juin, par le juge Serge Francoeur de la Cour supérieure du Québec. Un jury avait trouvé coupable l’accusé, le 30 mars, des dix chefs d’accusation auxquels il faisait face, des accusations d’agression sexuelle, d’inceste, de grossière indécence, de menaces de mort, de contacts sexuels, de contacts en situation de confiance ou d’autorité et d’incitation à des contacts sexuels.

Les gestes posés par l’homme de 79 ans ont été commis, dans la maison familiale de Warwick, entre le 21 octobre 1984 et le 14 mars 1999.