Emploi-Québec coupe les ponts avec Parvélo

Terminé, du moins pour le moment, le programme de réinsertion sociale chez Parvélo de Victoriaville. Emploi-Québec n’apporte plus son soutien financier à l’entreprise du boulevard Jutras Est.

«Divers motifs administratifs justifient la décision de mettre fin à l’entente de service qui nous liait à l’entreprise», a confirmé, mercredi matin, Patricia Plante, directrice du Centre local d’emploi de Victoriaville et du bureau de Plessisville.

Au fil des ans, on procédait au renouvellement de l’entente le 1er juillet. «Mais nous avons décidé de nous retirer et d’y mettre fin», a indiqué Mme Plante ajoutant que l’entente durait depuis plusieurs années.

Une telle décision d’Emploi-Québec n’est pas chose fréquente, a confié la directrice.

Le financement d’Emploi-Québec permettait le recrutement et la réinsertion de jeunes en difficulté.

Mais tout n’est peut-être pas encore joué. Lors d’une visite chez Parvélo en fin de matinée, mercredi, le président du conseil d’administration, Jean-Claude Métivier, a fait savoir que des démarches étaient en cours dans le but de renouveler l’entente. Et cela pourrait se faire d’ici vendredi, selon lui. Les dirigeants planchent à un plan d’action avec des cibles précises à atteindre.

Quand Emploi-Québec a mis fin à l’entente, Parvélo a été contraint de laisser aller les participants au programme de réinsertion socioprofessionnelle, un programme implanté en 1997.

En moyenne, Parvélo regroupait sept à huit jeunes pour un maximum de 26 semaines.

Dans le contexte actuel de rareté de la main-d’œuvre, et avec PRISE, une autre entreprise d’insertion à Victoriaville, Parvélo éprouve aussi, a confié M. Métivier, des difficultés de recrutement.

Malgré tout, la boutique de vélo poursuit ses activités.