La marche pour le climat du 28 juin récolte de nombreux appuis

Dans les dernières semaines, plusieurs organisations en tout genre ont apporté leur appui à la marche pour le climat du 28 juin qui doit avoir lieu à Victoriaville. L’appel lancé par Marianne Fréchette, porte-parole de Vendredi pour le futur Victoriaville, est ainsi relayé par de nombreux groupes issus de différents milieux comme le communautaire, la solidarité internationale ou la politique provinciale.

Ces groupes joindront leur voix à celle de Vendredi pour le futur Victoriaville lors de l’événement qui doit avoir lieu le 28 juin en après-midi, beau temps ou mauvais temps.

Des prises de paroles pendant la marche pour dénoncer l’inaction

Lors de la marche qui débutera à 13 h 30 devant le Cégep de Victoriaville, les porte-paroles de certaines organisations prendront la parole pour exprimer leur solidarité et dénoncer l’inaction vis-à-vis du défi climatique. Des groupes comme le RVHQ (Réseau Vigilance Hydrocarbure Québec), Éco-Église verte Victoriaville, Solidarité Nord-Sud des Bois-Francs, Alternatives Bécancour et Québec solidaire Arthabaska seront présents, mobiliseront leur base. D’autres groupes s’ajouteront à la liste dans les jours qui viennent.

Ces appuis s’ajoutent à ceux reçus lors des mobilisations précédentes parmi lesquels on retrouve le Mouvement écocitoyen UNEplanète, l’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec et le Comité Environnemental de l’Érable. Ces organisations étaient venues lors des rassemblements devant l’hôtel de Ville afin de faire des capsules thématiques sur des enjeux liés à la lutte contre les changements climatiques.

Des revendications climatiques et la construction d’un mouvement local et global

La marche pour le climat, qui aura lieu à Victoriaville, s’insère selon son initiatrice dans un plus large mouvement à l’échelle planétaire qui milite pour une justice climatique ainsi que pour des actions concrètes afin d’éviter une crise annoncée par la communauté scientifique mondiale.

Marianne Fréchette revendique essentiellement trois choses : un programme d’éducation à l’environnement, une loi climatique pour respecter les cibles fixées par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et la fin des investissements dans les énergies fossiles. Les autres groupes présents ont quant à eux d’autres revendications connexes et la porte-parole de Vendredi pour le futur Victoriaville demande aux dirigeants de les écouter également.