Paramoteur : le pilote rectifie les faits

L’homme d’une cinquantaine d’années, qui a atterri dans un bois en paramoteur, samedi, à Saint-Albert, n’a pas éprouvé une panne de moteur.

Dans une publication, il a tenu, écrit-il, à ce que la bonne information circule, «car j’entends trop de choses qui sont erronées».

«Volant à peu près 500 pds, j’ai subi une fermeture frontale, explique-t-il.

Le pilote du paramoteur s’est échoué à une hauteur de 50 pieds dans les arbres. (Photo gracieuseté)

La voile avait presque toute rouvert quand elle a refermé pour une deuxième fois. Chanceux dans ma malchance, un boisé se trouvait en dessous de moi et m’a accueilli brutalement…. mais c’est mieux que le sol!»

Le pilote a subi une fracture ouverte de la cheville en plus de quatre côtes fracturées en double, sans compter deux fractures de la mâchoire et de nombreux points de suture.

Le quinquagénaire se réjouit d’avoir eu la vie sauve. «C’est la plus belle journée de ma vie … Je suis encore en vie. Life is good!», conclut-il.

Pendant près de quatre heures, l’homme s’est retrouvé coincé dans les arbres à une cinquantaine de pieds de hauteur. Les pompiers de Kingsey Falls, spécialisés en sauvetage en hauteur, aidés des sapeurs de Warwick, et avec l’intervention de l’hélicoptère de la Sûreté du Québec ont réussi à dégager l’homme de sa fâcheuse position.

L’hélicoptère a ramené le pilote à l’ambulance où les paramédics l’ont alors pris en charge pour ensuite le conduire à l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska.