L’espoir aide à vaincre le cancer

Des gens qui ont combattu le cancer croient que le Relais pour la vie réussit à transmettre aux malades une méga dose de positivisme, capable de les guérir.

Serge Barthell a démarré avec plusieurs bénévoles le Relais pour la vie de la MRC de L’Érable, il y a 13 ans, après que sa femme Colette ait vaincu un sarcome des ovaires. «Elle n’est plus censée être ici», lance-t-il.

Mme Barthell, qui avait 43 ans lorsqu’elle a combattu le cancer, croit que son attitude, naturellement joviale et ricaneuse, a beaucoup aidé à sa guérison.

Encore aujourd’hui, elle se souvient d’un bouquet de fleurs qu’elle a reçu après sa «grande opération», où on a dû lui enlever son utérus et ses ovaires. «Les fleurs étaient en train de mourir. Je me suis associée à cette image. Je me suis dit que si on les arrosait et qu’on en prenait soin, ça allait aider», image-t-elle.

Par la suite, Mme Barthell a mis beaucoup de positif dans sa guérison et trouve important de s’engager, depuis le début, au Relais pour la vie pour partager cet espoir.

Jeune survivante

Une autre fondatrice de l’événement a appris qu’elle était atteinte du cancer du sein, à 40 ans.

Isabelle avait joint l’organisation, comme responsable de la vente des luminaires, en mémoire de sa mère décédée à la suite de cette même maladie. Elle a donc combattu à son tour le cancer, tout en continuant d’être bénévole au Relais, en respectant son rythme.

«J’ai appris à recevoir», précise-t-elle. Pour cette survivante de 44 ans, cet engagement n’est pas négociable. Tout l’argent amassé finance la recherche qui fait en sorte qu’elle est toujours en vie pour ses trois filles. «Je suis jeune, mais je m’en sors», rappelle-t-elle.

Amour inconditionnel

Un autre participant au Relais de la vie de Plessisville tenait aussi à être présent, samedi, malgré la pluie, pour transmettre de l’espoir. Ce septuagénaire avait repris du poil de la bête, comparativement à cinq ans plus tôt, où il combattait un cancer de la prostate. Jamais il n’oubliera les encouragements reçus et à quel point ils lui ont fait un grand bien.

«Si je n’étais pas vert, ce n’est pas loin (…) Les gens m’ont redonné de la force, de l’énergie. C’est comme un amour inconditionnel», illustre-t-il.

Ce survivant estime que la chimie qui se vit durant ces rassemblements constitue un puissant cocktail vers la rémission.