Un prix Mentorat pour le Lauriervillois Marc Gingras

Enseignant en charpenterie-menuiserie au Centre de formation professionnelle Paul-Rousseau à Drummondville, le Lauriervillois Marc Gingras a reçu l’un des trois prix Mentorat qui ont été attribués à des membres du personnel scolaire qui se sont distingués par leur soutien aux lauréates du 23e gala national du concours Chapeau, les filles! qui ont été honorées à l’Assemblée nationale.

Le concours Chapeau, les filles! et son volet Excelle Science a permis de récompenser 66 élèves de toutes les régions du Québec pour leur remarquable parcours de formation. Il s’agit d’élèves de la formation professionnelle au secondaire et de la formation technique au collégial qui ont choisi un domaine menant à l’exercice d’un métier traditionnellement masculin et d’étudiantes universitaires inscrites dans les disciplines des sciences ou du génie.

M. Gingras a agi à titre de mentor pour Charlie Normandin, une élève qui étudie justement en charpenterie-menuiserie au Centre de formation professionnelle Paul-Rousseau et qui a raflé un prix Équité d’une valeur de 2000 $. Pour son titre national dans le volet mentorat de la formation professionnelle, M. Gingras s’est vu octroyer une somme de 500 $.

Le concours Chapeau, les filles! a pour objectif de favoriser la diversification des choix de carrière des jeunes filles et des femmes et d’encourager celles qui sortent des sentiers battus à persévérer jusqu’à l’obtention de leur diplôme.

M. Gingras affirme avoir toujours eu la passion pour son métier de charpentier-menuisier. «J’essaie aujourd’hui de la transmettre à la future génération, peu importe les jeunes qui sont en face de moi. J’ai eu la chance d’avoir une élève qui se démarquait du groupe par la qualité de son travail et par son attitude», a-t-il mentionné.

Parmi les raisons qui ont motivé son choix de mentor, Charlie Normandin n’a pas tari d’éloges à l’endroit de M. Gingras soulignant son expertise, sa polyvalence et sa motivation qui l’inspirent, mais, surtout, sa générosité envers les jeunes qu’il initie à la charpenterie-menuiserie et qu’il encourage à affronter leurs défis. «C’est par l’exemple que Marc transmet l’amour du métier, pour bâtir l’avenir», a-t-elle d’ailleurs écrite dans sa lettre de présentation de son mentor.

Une carrière bien remplie

Le Lauriervillois a une feuille de route bien remplie. Il a débuté dans le métier comme apprenti charpentier-menuisier en 1973. Il s’est ensuite lancé en affaires avec son frère René comme entrepreneur général au cours des années ’80.

Il a ensuite agi comme menuisier d’entretien pendant dix ans dans les écoles de la Commission scolaire Jean-Rivard pour ensuite travailler pendant onze autres années dans le nord du Québec et sur l’île de Baffin pour une entreprise privée.

Il a fait ses débuts dans l’enseignement professionnel en charpenterie-menuiserie à Trois-Rivières et Drummondville en 2010 où, fait à remarquer, il a dû concilier travail et étude pendant les six premières années pour obtenir son diplôme en enseignement professionnel de l’Université de Sherbrooke reçu en 2017.