La législation québécoise interdit la discrimination en matière de location de logement

À l’approche du 1er juillet, la Société d’habitation du Québec (SHQ) vous rappelle que la législation québécoise interdit la discrimination en matière de location de logement. Un propriétaire ne peut pas refuser de louer un appartement à une personne en raison de ses caractéristiques physiques, de ses convictions ou de son statut socioéconomique, par exemple.

La Charte des droits et libertés de la personne du Québec reconnaît que tous les individus sont égaux en valeur et en dignité et proscrit la discrimination fondée sur l’un des motifs suivants :

La couleur de la peau et la race

L’origine ethnique ou nationale

L’orientation sexuelle

La religion

Un handicap

L’identité ou l’expression de genre

Le sexe

Une grossesse, c’est-à-dire le fait d’être enceinte ou en congé parental

Les convictions politiques

La langue

L’âge

L’état civil (avoir ou non des enfants, être célibataire, marié(e) ou divorcé(e))

La condition sociale (revenu, métier, niveau de scolarité, être étudiant(e), retraité(e), sans emploi)

Un propriétaire est libre de louer son logement à la personne de son choix, à condition qu’il ne refuse pas quelqu’un pour les motifs discriminatoires cités plus haut. Il peut, par exemple, refuser de louer un appartement à quelqu’un qui a un casier judiciaire, qui a manqué à ses obligations comme locataire dans le passé ou qui est incapable de payer le loyer.

Si vous croyez être ou avoir été victime de discrimination, la SHQ vous informe que vous pouvez porter plainte à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse. Vous devrez alors documenter votre plainte afin de prouver qu’il y a eu discrimination. Si votre plainte est retenue, la Commission s’occupera gratuitement de votre dossier.