Voir la musique dans l’oeil de Pilou

Mardi après-midi, Peter Henry Phillips, alias Pilou, est venu partager sa vision de la musique avec des élèves de musique-études et du programme médi@tic de l’École secondaire Le boisé de Victoriaville. Une occasion pour les jeunes d’apprendre que la musique peut mener à beaucoup de choses.

La rencontre a été organisée et animée par Martin Morissette, en collaboration avec le Ciné-Club du Carré 150. C’est Martin qui s’occupe de la programmation du Ciné-Club, donc le lien s’est fait tout naturellement. Il faut également noter qu’il s’agissait d’une première sortie du genre du Ciné-Club.

Ils étaient environ 130, réunis à l’auditorium, où le talentueux musicien lui-même a déjà joué de la contrebasse. En effet, l’artiste originaire d’Asbestos a complété son secondaire V en musique dans cette école, invité par Josée Crête. C’était d’ailleurs la première fois qu’il y remettait les pieds depuis 2001, rappelant qu’il avait participé au spectacle Polyramix avec ses compositions, déjà à cette époque.

Il est venu raconter son parcours qui l’a mené jusqu’à Toronto pour les études et qui fait en sorte qu’il est revenu dans la région, s’établir à Saint-Adrien-de-Ham où il parvient à remplir de gros contrats, notamment pour de la musique de film.

Il a décrit les nombreuses cordes qu’il a à sa contrebasse, lui qui chante, compose, enregistre, réalise, etc. Une feuille de route impressionnante qui inclut la musique à l’image ainsi que de nombreuses rencontres et projets. Du côté des films, c’est lui qui a notamment signé la musique du film de Robin Aubert, «Les Affamés», qui lui a valu l’Iris de la meilleure musique de film en 2018. Il en a d’ailleurs présenté quelques extraits, permettant aux jeunes présents de bien entendre son travail.

Pilou a expliqué aux élèves que le plus important dans la musique, c’était l’écoute. Il était là pour redonner au suivant. «J’ai eu la chance d’être allumé par des gens qui m’ont accompagné dans mon parcours et m’ont encouragé. Je veux dire aux jeunes qu’ils peuvent s’ouvrir le monde, même à partir de Victo ou d’Asbestos. J’étais à Canne la semaine dernière, à New York en avril. La planète est notre terrain de jeu et on peut rêver grand», a-t-il souligné en entrevue un peu avant la rencontre.