La danse dans le sang!

Dès ses premiers cours de danse, à 9 ans, Doris Charland savait ce qu’elle voulait faire dans la vie. Elle s’est perfectionnée et a fondé sa propre école, qui est passée de 15 à 150 élèves… en 25 ans.

Doris Charland, âgée de 53 ans, vibre par la danse. Cette discipline lui permet avant tout d’exprimer ce qu’elle ressent. «Je suis une personne très émotionnelle», dit-elle.

De plus, la danse lui permet de garder une forme rayonnante, considérant qu’elle permet à la fois de travailler la force musculaire, l’endurance et la souplesse. Après s’être perfectionnée avec la technique de Lynn Simonson, une danseuse réputée de New York, cette femme originaire de la Mauricie s’est établie au Centre-du-Québec, il y a 25 ans, pour y démarrer l’école de danse Doris Charland.

À l’époque, son commerce était situé à Inverness et comptait une quinzaine d’élèves. Forte de son succès, l’école a déménagé à Plessisville, en 1999, et enseigne aujourd’hui à 150 personnes. Sa clientèle est composée d’un grand nombre de jeunes de 3 ans et plus. Plusieurs mères de famille sont également devenues des adeptes de la danse, qui leur procure un grand bienfait.

«Le temps que tu suis ton cours, tu oublies tout. Elles viennent ici se libérer, évacuer», relate Mme Charland. La danse permet également de vivre une expérience de groupe unique et de présenter un spectacle de qualité, qui met en valeur le ballet jazz, le hip-hop, le ballet contemporain, la claquette, etc.

«J’aime tous les styles de danse», s’exclame celle qui s’entoure de professeurs invités.

Mme Charland conçoit aussi les chorégraphies et les costumes des danseuses. Ses choix sont toujours adaptés à la personnalité de ses élèves.

Spectacles pour les 25 ans

Lors des récents spectacles présentés à la polyvalente La Samare, Mme Charland est fière d’avoir convaincu ses «madames» à danser sur les airs du succès international «Lady Marmelade», en tenue séduisante.

«Pour des mamans, c’était inconcevable au départ», commente-t-elle. L’enseignante y voyait une belle occasion d’incarner un personnage et d’expérimenter le dépassement de soi.

D’ailleurs, les shows qui soulignaient le 25e anniversaire de son école réservaient plusieurs numéros grandioses. «L’effet final avec l’énergie de tout le monde, c’était beau», exprime-t-elle.

Des extraits vidéo qui donnaient la parole à plusieurs anciennes élèves étaient diffusés durant le spectacle. C’est le cas de Sandra Beaulieu qui vient pratiquement de faire le tour du monde, en croisière, où elle présentait des numéros de cirque et de danse. Elle remercie chaleureusement son ex-professeure.

D’autres ont témoigné à quel point l’enseignement de Mme Charland les ont aidés à prendre leur place et à se forger un caractère. Celle qui se fait désormais appeler «mamy Doris» est fière du travail accompli dans la région. Elle prévoit préparer sa relève, même si elle se sent encore loin de la retraite.

«La danse, c’est ma vie. À 53 ans, ça fait juste commencer… Je vais continuer le plus longtemps possible!», conclut-elle.