Vers un référendum pour l’avenir de deux rues à Warwick?

Plusieurs citoyens se sont à nouveau massés dans la salle de réunion de Warwick afin d’assister à la séance ordinaire du conseil. Toujours tracassés au sujet du projet domiciliaire ayant fait l’objet de nombreux questionnements à la dernière assemblée, ils ont cherché quelques précisions quant à la signature d’un registre prévu pour le 10 juin et qui pourrait bien changer la donne.

Au mois de mai, plusieurs Warwickois se sont enquis des détails concernant l’édification de huit immeubles de quatre logements sur la rue Bissonnette, en plus de six habitations unifamiliales sur la rue Lavertu  (https://bit.ly/2Z6Ksh2). Certains s’inquiétaient du style des bâtiments et d’autres de leur vocation, notamment. Leurs préoccupations ont été prises au sérieux par leurs élus. Voilà qu’un avis public a été émis afin de convier toute personne habile à voter, résidente de l’une des zones avoisinant les deux rues en question et désirant que le projet tel que présenté fasse l’objet d’un scrutin référendaire à venir signer un registre tenu à cette fin (https://bit.ly/2ETRuxY).

Une illustration des zones concernées peut être consultée à l’hôtel de ville ou à même une enseigne située sur la rue Beauregard. «À la suite des commentaires reçus concernant le projet de construction dans le secteur derrière la fromagerie, auxquels s’est ajoutée une pétition, la Ville va ouvrir un registre le 10 juin», a commencé le maire Diego Scalzo. Le document devra recueillir 62 signatures pour que le conseil décide d’annuler le projet ou de le soumettre à un vote référendaire. «Il faut suivre ces étapes avant d’aller plus loin avec le projet», a-t-il annoncé.

À la faveur de la période de questions, Céline Faucher a demandé quelques précisions par rapport au nombre de gens qui pourront voter dans le cas d’un référendum. La directrice générale, Lise Lemieux, a spécifié qu’environ 600 personnes pourraient voter. «Comment les gens feront-ils pour savoir que tout cela est en branle?», s’est-elle interrogée, soulevant le fait que plusieurs résidents des adresses visées n’avaient pas reçu l’édition du journal diffusant l’avis public, ni même celle publiant un autre avis important dans ce dossier. Favorable à un envoi postal, le premier magistrat a dû se raviser puisque le délai s’avère trop court avant le 10 juin. «Nous utiliserons notre site Internet, nos médias sociaux et tout ce que nous avons à notre disposition pour vous informer», a-t-il assuré.

Enfin, s’il y a un référendum et que le projet ne passe pas le test de l’acceptabilité sociale, un nouveau se dessinera, a prévenu le maire.