Une rencontre obligatoire pour embellir l’été

Dès le 25 juin, les enfants de 5 à 12 ans prendront le chemin des camps de jour de Victoriaville, en plus des 12 à 15 ans du Club Ados. Mais avant, les parents devront assister à une rencontre informative afin de mieux comprendre le rôle de ceux qui égayeront le quotidien de leur progéniture tout l’été.

En tout, huit plages horaires ont été fixées afin de permettre à au moins un des parents des enfants qui fréquenteront le service d’animation estivale de prendre part à l’un des rendez-vous, d’une durée de 45 minutes. Ceux qui s’y soustrairont s’exposent à une exclusion des camps de jour. Actuellement, il reste trois occasions de remplir ce devoir. «En amont de cette décision, on souhaitait agir de manière responsable envers nos jeunes travailleurs, mais aussi assurer la réussite de l’été de l’enfant», note Jean-François Béliveau, coordonnateur de la Corporation récréative de Victoriaville.

Cette année, on s’attend à accueillir 1100 inscrits à l’un ou l’autre des services offerts, dont les quelque 80 qui se dirigeront vers le programme d’intégration pour les enfants exigeant des besoins particuliers. La programmation des activités, peaufinée au fil des dernières années, gardera la formule désormais aboutie. Mais les défis émergents imposent de revoir la façon dont voyagent les renseignements destinés aux parents. «Elle ne circule pas toujours dans les foyers ou n’est pas nécessairement captée par l’ensemble des parents. Dans les bonnes années, seulement 10% d’entre eux se présentaient à l’une des rencontres d’information», d’observer M. Béliveau. Obligatoire cette année, ce rendez-vous ne sera pas exigé pour les années subséquentes de la fréquentation au parc de l’enfant.

Enfin, l’on souhaite éviter la désinformation et remettre en perspective les responsabilités de chacun. Le calendrier constitue une chose, la gestion de la journée, une autre. Le règlement des problématiques entre les différentes parties, animateurs, enfants et parents, y sera abordé.

Assises fortifiées

Les principales transformations de cette saison se feront davantage sentir du côté de la structure organisationnelle. Il y a d’abord l’arrivée d’Anne-Sophie Desharnais au poste de superviseure des parcs et la création de la charge de responsable en intervention au programme régulier, qui sera portée par Maude Fortin. «Nos jeunes animateurs ont levé la main, car ils avaient besoin d’aide sur le terrain. Ils sont âgés de 16 à 24 ans et ne sont pas tous formés en intervention, autant avec les enfants qu’avec les parents», commence Mme Desharnais. Cette ressource de terrain sera disponible à la demande, en tout temps, pour soutenir les moniteurs et les enfants. Il ne faut pas oublier que ces travailleurs en sont souvent à leur premier emploi et que les responsabilités qui y sont liées s’avèrent importantes. Malgré la formation spécialisée de 33 heures, préalable à l’embauche, les autres outils didactiques à leur disposition et l’expertise de l’animateur en chef de chaque parc, «les nouveaux défis demandent un peu plus de soutien», précise Jean-François Béliveau.

Car le parc ne constitue pas un service éducatif officiel. La tâche des animateurs demeure de divertir les petits, et ce, dans un environnement sécuritaire.