Victo est un paradis de la pêche à la truite depuis 25 ans

Le parcours de pêche de 18 kilomètres aménagé sur la rivière Nicolet continue d’attirer des pêcheurs de partout, depuis 25 ans.

Cette fosse aménagée en 2016 au pont de Chesterville, à la hauteur de la rue de l’Accueil. (Photo gracieuseté)

Léo Ouellet a été chargé de négocier, au milieu des années 1990, une trentaine d’ententes avec des riverains pour aménager un sentier le long de la rivière Nicolet et récupérer les droits de pêche. Vingt-cinq ans plus tard, ce parcours unique de 18 kilomètres, de Ham-Nord à Chesterville, comprend 4 km réservés exclusivement pour la pêche à la mouche. Il propose des seuils de roches, des déflecteurs de courant, des rapides, des abris à poissons et de nombreuses fosses qui offrent un habitat privilégié pour la truite brune, l’omble de fontaine (truite mouchetée) et la truite arc-en-ciel.

«Il est exceptionnel», commente le président de Pêche Nicolet, Stéphane Carrière.

Des poissons en quantité

Des ensemencements sont effectués régulièrement en saison estivale. «Aujourd’hui, on a la preuve que ça fonctionne. Les ruisseaux sont pleins de bébés truites», ajoute M. Carrière.

De plus, le coordonnateur, Marc Morin, indique que la Fondation de la Faune contribuera financièrement à un nouveau projet d’études sur les frayères, qui coûtera environ 30 000 $, visant à améliorer les possibilités de reproduction de l’omble de fontaine.

Ce paradis de la pêche attire un grand nombre d’usagers, dont 80% proviennent de l’extérieur de la région. Selon ces responsables, il suffit d’observer l’ampleur des départements pour la pêche à mouche, chez ProNature et Canadian Tire, par exemple, pour comprendre les retombées de ce secteur d’activité dans l’économie locale.

Festival de la truite

Pêche Nicolet tenait samedi son 7e Festival de la truite, au parc Terre-des-Jeunes à Victoriaville, qui attire des gens de 4 à 90 ans. «La pêche, c’est vraiment une activité que tout le monde peut faire, qu’on soit talentueux ou pas», plaide M. Carrière.

Le maire de Victoriaville, André Bellavance, trouve important d’encourager ce type d’événement populaire auprès des familles. Il permet de développer chez les petits l’amour de la pêche et de leur faire découvrir la rivière. «C’est une richesse qui appartient à toute la population (…) C’est dans notre créneau du développement durable», conclut-il.