Le député Martel réagit à la mairesse Dubois

L’article sur les déclarations récentes de Geneviève Dubois sur la a fait fortement réagir Donald Martel.

Rappelons que la mairesse de Nicolet a déclaré ce qui suit : «Je trouve que les batailles sur ce type de dossiers sont souvent inégales entre la Mauricie et le Centre-du-Québec. J’ai vu des députés et des ministres se battent pour le Centre Cloutier-du Rivage à Trois-Rivières et chez nous, il n’y a jamais personne qui se soulève. Il faut mobiliser la population, c’est la chose à faire».

D’emblée, le député de Nicolet-Bécancour à l’Assemblée nationale a rappelé le rôle qu’il a joué lors de la mobilisation de 2017 sur le maintien des spécialités au Centre hospitalier Christ-Roi de Nicolet.

«Je suis surpris, je me sens visé. C’est comme si je n’avais rien fait. À l’époque, dès que j’ai entendu parler de ce dossier, j’ai réuni les élus municipaux pour leur faire part de mes préoccupations. J’ai posé plusieurs questions à l’Assemblée nationale. J’ai fait la promotion de la pétition organisée par la Ville de Nicolet. C’est moi qui l’ai déposée en Chambre. J’ai demandé et obtenu une rencontre avec le ministre Gaétan Barrette. J’ai de la difficulté à comprendre.»

«Pour la question de l’urgence de Fortierville, Donald Martel précise qu’il travaille à trouver des solutions pour sécuriser la population avec la ministre de la Santé, Danielle McCann. «Je ne sais pas s’il y a quelqu’un qui met en doute la foi que j’ai en l’occupation du territoire, mais je pense que je me suis fait une réputation de grand défenseur du milieu rural. J’ai été 20 ans directeur général de la MRC de Nicolet-Yamaska, directeur du CLD, j’ai contribué à donner une réputation très enviable à la MRC sur la scène du Québec», souligne le député.

À ceux qui souhaiteraient que Donald Martel mette «le poing sur la table» dans le maintien d’une urgence de nuit au CLSC de Fortierville, le député a déclaré ce qui suit : «Si je fais ça, peut-être qu’on ne le fermera pas, le service de nuit. Ça va être le statu quo. Sauf que dans un mois, deux mois ou trois mois, parce que j’ai fait ça, on pourrait perdre des médecins. Je vivrais très mal avec ça. En mon âme et conscience, je ne rendrais pas service à la population en agissant de la sorte».