Le prix des terres agricoles continue d’augmenter

Au Québec, la valeur moyenne des terres agricoles a augmenté de 8,3% en 2018, après avoir enregistré une hausse de 8,2% en 2017 peut-on lire dans le nouveau rapport de Financement agricole Canada (FAC) publié le 29 avril.

Il s’agit de l’augmentation moyenne de la valeur des terres agricoles la plus importante parmi l’ensemble des provinces. Même si la valeur moyenne des terres agricoles ne cesse d’augmenter au Québec depuis 1986, le taux des augmentations est demeuré constant au cours des dernières années.

La région du Centre-du-Québec, ainsi que les régions de Mauricie-Portneuf, de la Montérégie et de Laurentides-Lanaudière ont enregistré des augmentations légèrement inférieures à la moyenne provinciale en 2018. Les terres agricoles dans la région du Centre-du-Québec affichent une moyenne de 8975 $/acre, le 3e taux le plus élevé parmi les 10 régions au Québec.

Les producteurs de cultures et les secteurs soumis à la gestion de l’offre demeurent les principaux acheteurs de terres agricoles au Québec. Le marché des terres agricoles était actif dans la province et la forte demande a continué d’exercer une pression à la hausse sur les prix dans plusieurs régions.

L’Est du Québec a affiché la plus forte hausse de la valeur moyenne de ses terres agricoles, ce qui s’explique par la forte demande et les prix plus abordables. La plus forte hausse de la valeur moyenne des terres agricoles a été observée dans la région du Bas-Saint-Laurent-Gaspésie, soit 17,7%, suivie des régions de Chaudière-Appalaches et du Saguenay – Lac-Saint-Jean, avec des augmentations moyennes de 13,3%. Les investissements stratégiques dans des terres de moindre valeur en vue de réaliser d’éventuels gains de productivité expliquent principalement ces fortes hausses.

Les terres en Montérégie, suivies de celles de la région de Laurentides-Lanaudière, ont atteint le prix par acre le plus élevé de la province. Les régions de l’Estrie et de l’Outaouais ont connu de légères hausses de la valeur moyenne de leurs terres agricoles l’an dernier, alors que la région de l’Abitibi-Témiscamingue est demeurée stable en n’affichant aucune augmentation.