Le Festival de la truite, du bonheur sans permis

Le Festival de la truite constitue un moment parfait pour s’initier à la pêche en famille ou même pour peaufiner ses savoirs en la matière. À cette occasion, Pêche Nicolet procèdera à l’ensemencement de quelque 3000 truites dans la rivière. Les 25 et 26 mai, la pêche urbaine risque fort d’être miraculeuse.

Pour une septième année, le parc Terre-des-Jeunes de Victoriaville accueillera des milliers de festivaliers désireux d’en apprendre plus sur la pêche. En plus du traditionnel bassin pour les tout-petits et des kiosques d’exposants, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs dépêchera pour la première fois son unité mobile d’éducation sur le site des festivités.

Au cours du week-end, 150 enfants âgés de 9 à 12 ans participeront à Pêche en herbe. Les intéressés doivent s’inscrire sur le site Web de Pêche Nicolet pour en profiter.

Autre nouveauté, la zone ArtFish, animée par l’artiste Andrée-Anne Laberge, permettra aux jeunes de fabriquer des mobiles en bois, entre autres, inspirés par les poissons. Des jeux gonflables, le miniranch Kiméyan et la zone de pêche en herbe contribueront à offrir du bon temps aux familles. En plus des nombreuses conférences présentées le samedi, une initiation de pêche à mouche figure au programme de dimanche. Toutes ces propositions s’avèrent gratuites.

Alain-François

Puisque que Pêche Nicolet souligne son 25e anniversaire, un souper spectacle se déroulera le samedi soir, avec Alain-François en tête d’affiche. Il en coûte 50 $ pour le repas et pour assister à l’ensemble de la soirée. «Il reste encore quelques tables, mais pas beaucoup», prévient Jean-François Pellerin, coordonnateur du festival. Seulement 250 personnes auront cette chance. Il demeure toutefois possible d’obtenir un billet pour le spectacle uniquement pour 30 $.

Si l’événement a lieu quelques semaines à l’avance cette année, c’est tout simplement pour réunir tous les ingrédients du succès. «En juin, l’eau commence à être plus chaude et les conditions de pêche sont moins propices», explique Stéphane Carrière, président de Pêche Nicolet. En outre, la tenue du festival coïncidait avec la Fête de la Pêche, disséminant les adeptes vers toutes sortes d’autres rendez-vous. Ainsi, si la météo le veut bien, cette mouture pourrait bien battre des records d’achalandage.

Ce week-end revêt une importance particulière pour l’organisme puisqu’il devient le moment de l’année idéal pour sensibiliser la population à son parcours de 18 km aménagé, le plus important en Amérique du Nord, toujours méconnu. C’est aussi le moment de créer la relève, selon M. Carrière. «Les grands-parents viennent avec leurs petits-enfants. Certains sortent leur canne à pêche de la poussière et redécouvre ce plaisir. Ils recommencent à pêcher», raconte-t-il. Petits et grands y trouvent leur compte.

Enfin, l’événement, qui s’intègre au concept de pêche urbaine avec les samedis Pêche en ville, constitue un privilège pour les gens de la région. «On est unique au Québec. On peut pêcher sans permis, en ville, dans un parcours ensemencé plusieurs fois par année, ce qui garantit une belle qualité de pêche», souligne le président. Des truites, il y en a tout l’été dans la rivière. Or, le festival devient le lieu où quérir toute l’information pour savoir en profiter.

Pour de plus amples détails, il suffit d’écrire à info@pechenicolet.com ou de téléphoner au 819 344-5844.