Des femmes en action depuis 80 ans!
Un 80e anniversaire, ça se fête! C’est bien ce qu’ont fait, mercredi soir, les membres du Cercle de fermières Arthabaska en recevant pour un cocktail une centaine d’invités à l’occasion d’un 5 à 7 dans les locaux de la bibliothèque Alcide-Fleury.
«80 ans, ça se souligne», n’a pas manqué de souligner Jeannette Bellefeuille, présidente du la Fédération 08 Centre-du-Québec qui compte, dans les 5 MRC de la région pas moins de 1700 membres réparties dans 30 cercles. Celui d’Arthabaska regroupe 118 membres.
«Les cercles de fermières du Québec, c’est une raison de vivre et en même temps, une occasion de faire en sorte qu’on se développe et que chacune se valorise», a indiqué Mme Bellefeuille tout en ajoutant qu’on souligne «le travail de femmes innovantes, perfectionnistes qui savent créer en cuisine, en artisanat, et même dans leur vie».
La présidente de la Fédération 08 leur a aussi lu, et laissé, une lettre portant un message de l’équipe régionale indiquant que «la reconnaissance de 80 années d’action, de partage de techniques artisanales, d’échange de recettes, de soutien à la communauté, de collaboration au patrimoine familial de chaque membre, mérite d’être soulignée et fêtée avec éclat».
«Les cercles de fermières, a-t-elle exprimé aussi, sont plus qu’une école de vie. C’est un cosmos d’amitiés chaleureuses, d’accompagnement convivial, de réconfort face à l’isolement et de soutien à la solitude et à la confidence.»
La présidente régionale a terminé sur une invitation. «Continuez cette œuvre indispensable de nos jours.»
Les convives, en plus d’un goûter, ont eu droit à un chant, l’Ode aux fermières d’Arthabaska, sur l’air de «La complainte du phoque en Alaska», un classique du groupe Beau Dommage.
Marie Goulet, la présidente du Cercle des fermières d’Arthabaska, en a profité aussi pour présenter son conseil d’administration, formé de la vice-présidente Andrée Campagna, de la trésorière Louise Roussel, de la secrétaire Lise Caron et de Danielle Laroche et Denise Milot.
Le comité organisateur avait aussi prévu un rappel, un survol des 80 ans des fermières d’Arthabaska. «80 ans d’existence, c’est source de fierté pour les membres de faire partie de la plus grande association de femmes du Québec», a mentionné Mme Goulet tout en souhaitant que cette fête puisse contribuer au rayonnement de l’organisme fondé en 1939 et à mettre notamment en lumière le savoir-faire des femmes et leur attachement à la culture et au patrimoine.
On avait aussi invité des élus à la célébration. Représentant la Ville de Victoriaville, le maire suppléant Yannick Poisson a confié, d’entrée de jeu, ne pas se souvenir d’avoir déjà été aussi bien entouré, déclenchant ainsi un éclat de rire dans la salle.
Plus sérieusement, le maire suppléant s’est réjoui de constater la solidarité qui caractérise les fermières et a salué leurs actions. «Vous avez été des pionnières à plusieurs niveaux, vous avez même été précurseurs en développement durable. Vous portez vos causes avec beaucoup de fierté», a-t-il fait valoir tout en soulignant «leur apport exceptionnel à la communauté victoriavilloise». Voilà pourquoi il leur a remis un certificat d’honneur de la Ville.
Les députés Eric Lefebvre et Alain Rayes, étant retenus ailleurs, leurs représentantes ont témoigné aussi de leur appréciation.
Au nom d’Alain Rayes, Annie Tardif a fait savoir la nécessité de pouvoir compter sur un organisme comme les fermières pour permettre l’épanouissement des femmes.
Représentant le député Eric Lefebvre, Stéphanie Allard a remercié les membres pour leur engagement en plus de leur remettre aussi un certificat.