Alain Desruisseaux dirigera la CSBF

C’était connu depuis l’an passé. Dès le 1er juillet, la Commission scolaire des Bois-Francs (CSBF) aura un nouveau directeur général. En effet, Alain Desruisseaux succédera à Julien Lavallée qui prend la voie de la retraite.

Natif de Victoriaville, Alain Desruisseaux, un enseignant de mathématiques, a passé sa vie professionnelle dans la région.

Il a enseigné les maths pendant six ans au secondaire au défunt Collège d’Arthabaska.

Puis, il a occupé plusieurs postes de direction. Il a assumé la direction des écoles secondaires de Warwick et de Daveluyville, mais aussi celle des écoles primaires Notre-Dame-de-l’Assomption de Victoriaville et de Daveluyville.

Alain Desruisseaux a aussi touché à la direction de la formation générale des adultes, de la formation professionnelle, de même qu’à la direction des services éducatifs et des ressources humaines.

Depuis l’an dernier, il assume la fonction de directeur adjoint à Julien Lavallée.

On connaîtra, a-t-il dit, d’ici la fin de l’année scolaire, en juin, le nom du directeur adjoint ou de la directrice, la personne, donc qui occupera son poste actuel.

Questionné sur sa vision, le nouveau directeur général souhaite maintenir la cadence, continuer sur le chemin de la réussite que connaît l’organisation. «Je veux accompagner le personnel, les directions d’école, leur faciliter la tâche par des services financiers, matériels, pédagogiques pour qu’à leur tour, ils puissent soutenir, accompagner leur personnel et offrir les services les plus performants», a-t-il expliqué lors d’un entretien téléphonique avec lanouvelle.net.

Quant à sa réaction vis-à-vis l’intention du gouvernement caquiste au sujet des commissions scolaires, Alain Desruisseaux, tout comme les autres dirigeants, attend plutôt des précisions sur la position que prendra le gouvernement. «L’impact se ferait sentir du côté de l’administration. Le gouvernement semble vouloir revoir la gouvernance. Mais on ignore sous quelle forme, on ne connaît pas le scénario. Ça suscite une réflexion, un questionnement», a-t-il indiqué, tout en ajoutant que, pour le moment du moins, aucun impact ne se fera sentir sur les écoles, leurs directions et les services directs aux élèves.