Vendredi pour le futur Victoriaville recevra la militante Carole Dupuis

Sous la pluie les deux dernières semaines, les militants et les militantes de Vendredi pour le futur ont continué de se réunir devant l’hôtel de ville de Victoriaville pour protester contre l’inaction de tous les paliers de gouvernement face à l’enjeu climatique et tenter de s’organiser.

À compter du vendredi 3 mai, Vendredi pour le futur Victoriaville invitera chaque semaine une personnalité issue du mouvement environnementaliste ou de la société civile qui, à 13 h, prendra la parole sur les marches de l’hôtel de ville sur une des questions brûlantes de l’actualité climatique.

Le vendredi 3 mai, l’une des figures importantes du mouvement écologiste québécois, Carole Dupuis, présentera une capsule intitulée : Le gaz naturel, remède pour le climat? Madame Dupuis a été coordonnatrice générale du RVHQ –Regroupement vigilance hydrocarbures Québec, pendant deux ans. Elle est, notamment, porte-parole du Mouvement écocitoyen UNEplanète.

En 2015, elle a cofondé un groupe citoyen dans Lotbinière qui s’est mobilisé contre le projet de pipeline Énergie Est et contre l’exploitation du gaz de schiste dans la région. Elle possède un historique de lutte à temps plein qui remonte à 2014, dont pourront profiter les militantes et militants présents dans les discussions qu’elle aura avec eux vendredi.

Marianne Fréchette persiste

Marianne Fréchette, l’étudiante qui a commencé sa grève pour le climat au mois de mars, n’est plus seule depuis plusieurs semaines. Non seulement des militants et des militantes de toutes les générations viennent montrer leur solidarité, mais d’autres étudiants et étudiantes du secondaire et du cégep ont également commencé à faire cette grève.

«Le mouvement tient bon et chaque semaine je rencontre de nouvelles personnes qui viennent me dire qu’elles veulent se mobiliser pour une transition énergétique juste. Notre avenir n’est pas dans le pétrole ni dans le gaz ou dans les autres énergies fossiles, nous voulons un monde que nous pouvons habiter, ça me semble juste et raisonnable comme demande», explique l’étudiante écologiste.

Marianne Fréchette rappelle que ses revendications sont au nombre de trois : la fin des investissements dans les énergies fossiles, une loi contraignante pour obliger l’État à s’attaquer aux changements climatiques et respecter les cibles fixées par le GIEC et un programme d’éducation et de sensibilisation lié à l’enjeu environnemental.