«Deuxième vie» : des oeuvres à voir et à acheter

Jusqu’au 19 mai, il est possible de voir, mais également de miser afin de pouvoir acheter les œuvres qui sont présentées dans le cadre de l’exposition «Deuxième vie», proposée au Musée de l’Hôtel des Postes de Victoriaville.

Il s’agit d’une toute nouvelle activité, une exposition-bénéfice qui permet aux visiteurs de miser en salle ou virtuellement sur les oeuvres exposées. En tout, 14 créateurs (dont 2 souhaitent garder l’anonymat) ont répondu à l’appel du musée et présenté une œuvre réalisée grâce à la réutilisation ou la transformation d’un objet du quotidien. Ils sont allés dans différentes directions, choisissant d’ajouter notamment de la verdure, de la moustiquaire avec des techniques mixtes ou encore en utilisant le couvercle d’une cuvette de toilette comme support.

La plupart des participants sont de la région et ont accepté de répondre à l’appel de l’exposition. Ce faisant, ils s’engagent à remettre au moins 50% de la somme de la vente au musée qui cherche à amasser des fonds pour la rénovation de l’entrée principale de l’Hôtel des Postes et ainsi respecter les normes d’accessibilité.

Pour l’occasion, le musée met à la disposition des acheteurs un site de vente en ligne au expovente.museelaurier.com, mais on peut également miser à l’encan silencieux sur place. «Certaines pièces ont été créées spécifiquement pour l’exposition», explique la directrice générale et conservatrice, Jocelyne Fortin.

Outre l’activité de financement, l’exposition est une belle occasion pour amener les gens à venir au musée et voir que la création rend heureux. «Et que ça ne prend pas grand-chose pour le faire. On peut avoir une démarche rigoureuse, mais s’amuser une fois par année et mettre de l’avant le côté ludique de la chose», ajoute Mme Fortin. «Deuxième vie» permet également de donner une place, à l’Hôtel des Postes, aux métiers d’art.

Autre valeur ajoutée à ce projet, il permet de sensibiliser à l’importance d’une consommation responsable puisque les créateurs ont utilisé des objets qui, autrement, auraient probablement fini à la poubelle ou au recyclage. «Donc en lien avec les valeurs de la communauté», note encore la directrice et conservatrice.