Patience aiguisée, désir de jouer rehaussé
À la surprise générale, le défenseur Zackary Riel, choix de 9e tour du dernier repêchage, s’est taillé un poste chez les Tigres en tant que 8e défenseur de la formation. Utilisé pendant 23 parties, saison et séries éliminatoires incluses, il a aiguisé sa patience et il est maintenant assoiffé à l’idée d’occuper un plus grand rôle à compter de l’an prochain.
À l’image d’Adam Gaudreau l’an dernier, Riel se voulait une police d’assurance en cas de blessure à un membre régulier de la brigade défensive. Ça n’est cependant jamais arrivé, ce qui a contraint Riel à la galerie de presse la majorité du temps. Une situation peu enviable pour un jeune arrière de 17 ans qui ne demande qu’à jouer. «Ça a été difficile, c’est certain, car je ne m’attendais peut-être pas à aussi peu de rencontres. Cela dit, j’ai eu beaucoup de plaisir avec l’équipe. C’est une grande expérience de vie. Je suis chanceux, car il y a plusieurs personnes qui voudraient être à ma place. À la base, en tant que choix de 9e ronde, les chances n’étaient pas très grandes que je me retrouve avec l’équipe. Il fallait donc profiter de cette opportunité», a-t-il souligné.
Malgré cette situation peu évidente, le patineur de 6’01’’ et 205 livres estime que cela n’a fait qu’augmenter son appétit et son désir de revenir plus fort afin de se retrouver à temps plein au sein des six premiers défenseurs des Tigres. «Durant l’été, je vais tout donner à l’entraînement. Ce que je voudrais l’an prochain, c’est jouer toutes les parties de l’équipe. C’est mon but. Attendre toute l’année, c’est non pour moi. J’ai encore plus le goût de jouer au hockey et je veux montrer à notre club que je sers à quelque chose de bien.»
En 20 parties de saison régulière, Riel a obtenu un but et 11 minutes de pénalité. Avant de se joindre aux Tigres, il avait passé la dernière campagne avec les Rangers de Montréal-Est.
Défenseur à caractère robuste en devenir
Lorsqu’on pose un regard sur les arrières qui reviendront l’an prochain et les espoirs qui sont dans le système de la troupe des Bois-Francs, il est possible de s’apercevoir que les défenseurs à caractère robuste doté d’un bon gabarit ne sont pas légion. L’importance de développer Riel de la bonne façon en vue de la grosse année visée par les Tigres devient donc tout à fait pertinente. «Je suis confiant (d’apporter ça à l’équipe). Cette année, j’ai pu m’entraîner plus et ainsi me concentrer plus sur mon corps. Quand j’arrivais sur la patinoire, je me sentais en forme. Le côté physique, c’est ma force. Si je peux apporter ça à l’avenir, ce sera positif. Je vais avoir un gros entraînement durant l’été, car l’an prochain, je veux que ce soit ma saison.»
Faisant partie du groupe de neuf joueurs nés en 2001 qui arriveront à maturité à 2020-2021, Riel se montre également confiant pour l’avenir des Félins. «C’est plaisant de voir ça, surtout que nous allons avoir joué pendant deux ou trois ans ensemble. L’esprit d’équipe ne pourra qu’être bon. J’envisage l’avenir avec beaucoup de positivisme.»