La Frip-école fait son chemin à Saint-Albert

L’idée revient à Stéphanie Allison-Tremblay, une maman de cinq enfants. C’était il y a trois ans. Depuis, la Frip-école se tient, deux fois l’an, au printemps et à l’automne, à l’école primaire Amédée-Boisvert de Saint-Albert. On en sera à la sixième édition les 26, 27 et 28 avril.

«Il y a toujours ces campagnes de vente de chocolat ou de fromages. Et j’ai eu un flash il y a trois ans. L’idée m’est venue de pouvoir offrir une activité de financement à l’école», souligne l’initiatrice.

Stéphanie a donc soumis le projet à la direction d’école qui a montré une très grande ouverture. «Ils ont trouvé l’idée bonne et ils ont dit oui tout de suite», se rappelle-t-elle.

La mise sur pied de la Frip-école requiert quand même beaucoup d’organisation et repose sur l’implication de bénévoles. «C’est comme ouvrir un magasin au printemps et à l’automne. Et, entre les deux, on doit entreposer la marchandise qui n’a pas été vendue. On bénéficie d’un endroit qui nous est gracieusement offert. C’est de la gestion, mais cela se passe bien», indique Stéphanie Allison-Tremblay.

Le lieu de la Frip-école (Photo lanouvelle.net)

Certains bénévoles reviennent d’année en année, des enfants apportent leur aide, l’école aussi contribue à monter les supports en métal fabriqués par le conjoint de Stéphanie.

La Frip-école

La Frip-école propose différents articles pour une clientèle allant des bébés jusqu’aux adolescents.

On y retrouve des vêtements, des jouets, des livres, des films, des jeux vidéo, articles de sports et autres. Des articles qu’on vend à un coût de 10 $ et moins pour une moyenne d’environ 2 $.

Mine de rien, chaque édition a rapporté environ 1000 $ à l’école, et tout autant pour les parents vendeurs. Parce que les profits de chaque vente sont divisés à parts égales entre l’établissement scolaire et les parents.

«C’est intéressant pour les parents qui reçoivent ainsi un certain montant qui peut leur permettre de payer, par exemple, les frais scolaires, des activités ou de nouveaux vêtements», dit-elle.

Jusqu’ici, la Frip-école réunit chaque fois, en moyenne, une quarantaine de parents vendeurs et attire une centaine de visiteurs, d’acheteurs.

«Ce n’est pas un marché aux puces. Les personnes qui ont des trucs à vendre doivent nous les acheminer la semaine précédente. Nous nous occupons de placer la marchandise et de la vendre», explique Stéphanie Allison-Tremblay.

Un gymnase bien rempli (Photo tirée de Facebook Frip-école Amédée-Boisvert)

La quantité de marchandises est telle que la Frip-école occupe tout le gymnase, la cafétéria et le vestiaire qui, lui, est destiné aux manteaux, aux espadrilles, entre autres. «On prend tout l’espace disponible», fait remarquer l’organisatrice.

La générosité de certains, par ailleurs, se manifeste par des donations. Certaines personnes apportent des choses sans rien vouloir en retour. Il s’agit de leur manière de soutenir l’école.

«Ils donnent et l’argent revient en entier à l’école. On a des grands-parents qui aiment bien faire le tour des ventes de garage (ventes-débarras). Ils amassent des jouets et en font don à l’école. Voilà leur façon de contribuer. C’est très généreux», observe Stéphanie.

Avec l’argent reçu de la Frip-école, l’école Amédée-Boisvert, qui compte quelque 130 élèves, organise des activités, des sorties et procède à l’achat d’équipements. «Cela aide l’école pour les activités, les sorties, le matériel scolaire. Ils ont aussi acheté des équipements de hockey. Ils sont vraiment bien équipés maintenant», note-t-elle.

En plus, Stéphanie Allison-Tremblay cuisine une grande quantité de galettes et de muffins qu’on vend aussi pour l’école, même si on en donne une partie aux bénévoles. «Ça permet d’aller chercher environ 100 $ supplémentaires», souligne-t-elle.

Stéphanie Allison-Tremblay a bien l’intention de poursuivre son œuvre. «Ça répond bien, signe que ça comble des besoins», fait-elle valoir tout en souhaitant que cela puisse faire des petits et intéresser d’autres écoles à reprendre le concept.

(Photo tirée de Facebook Frip-école Amédée-Boisvert)

Jusqu’ici, la Frip-école s’échelonnait sur deux jours, mais cette année, on prolonge l’activité d’une journée afin d’accommoder le plus grand nombre possible de visiteurs qui proviennent, non seulement de Saint-Albert, mais aussi des environs.

Pour Stéphanie, l’activité contribue aussi à montrer de belles valeurs aux enfants. «Ils font le tri des choses dont ils veulent se départir. Puis, ils sont heureux de donner au suivant, de constater qu’elles peuvent servir à d’autres, qu’elles puissent avoir une deuxième vie.»

Avec la Frip-école, les organisateurs reçoivent de bons commentaires des visiteurs. «Plusieurs sont bien impressionnés par la qualité de la marchandise», fait-elle remarquer.

Pour obtenir plus d’informations sur l’activité ou pour s’impliquer comme bénévoles, il suffit de contacter Stéphanie au 819 353-1500.

La Frip-école se tiendra donc le vendredi 26 avril de 18 h à 21 h, le samedi 27 avril de 9 h à 14 h et le dimanche 28 avril de 9 h à 13 h. On accède au gymnase de l’école Amédée-Boisvert par la porte arrière de l’établissement.