Un peu (beaucoup) de Victo dans la série Les fermiers

L’Institut national d’agriculture biologique (INAB), de même que deux anciens élèves du Cégep de Victoriaville, apparaîtront dans l’un des neuf épisodes de la deuxième saison de la série Les fermiers diffusée sur les ondes de Unis TV.

En fin d’avant-midi, mercredi, de nombreux étudiants, des enseignants et des chercheurs de l’INAB se sont rassemblés pour visionner en primeur l’épisode tourné à Victoriaville l’automne dernier. Cet épisode, le septième de la série, sera présenté le jeudi 23 mai dès 20 h.

Vincent Marcoux diplômé du Cégep de Victoriaville (Photo lanouvelle.net)

La série Les fermiers, cette année, dresse le portrait d’une relève inspirante qui poursuit la révolution agricole au Québec. L’émission, qui met en scène l’INAB, porte sur le partage des savoirs.

Dans cet épisode, deux diplômés du programme Gestion et technologies d’entreprise agricole du Cégep de Victoriaville, Vincent  Lafleur-Michaud et Vincent Marcoux, se rendent dans les installations de l’INAB pour partager leur parcours et répondre aux questions des élèves inscrits au programme d’agriculture biologique.

Vincent Marcoux l’admet : lui et son comparse ont été agréablement surpris des nouvelles installations. «Nous avons été grandement étonnés, a-t-il confié au www.lanouvelle.net. À l’époque, les installations étaient complètement différentes. Elles ont pris une ampleur à laquelle on ne s’attendait pas, mais qu’on espérait, en même temps.»

Dans l’émission, un intervenant plaidait pour l’importance de l’éducation en agriculture biologique, l’importance de «savoir comment conduire ta culture dans les règles de l’art».

À cet effet, Vincent Marcoux a qualifié de véritable «autoroute», l’Institut national d’agriculture biologique. «Ici, il y a tout ce qui se passe, le centre de recherche, la ferme-école, les enseignants, tout sous un même toit. Cela fait en sorte qu’on vient vraiment ici pour acquérir des compétences entrepreneuriales pour le mouvement biologique. C’est l’erre d’aller qu’il nous fallait au Québec», a-t-il fait valoir.

Même si le fait de participer à un tournage constituait une première pour lui, Vincent Marcoux se dit heureux de son expérience et satisfait du résultat. «L’équipe de tournage a été incroyable. Pour nous, c’était notre contexte, notre vie, ce qu’on fait. L’équipe a saisi ces moments-là. Je trouve qu’ils ont amené un dynamisme, une beauté dans notre travail. Et la série, a-t-il ajouté, représente bien notre réalité. On n’a  pas tenté de rendre ça plus beau que c’est.»

Aujourd’hui, Vincent Marcoux est copropriétaire, avec trois autres associés, de la ferme Le Jardin des Funambules à Saint-François-Xavier-de-Brompton près de Sherbrooke.

«Notre troisième saison commence. Ça se passe très bien pour nous. On vit de notre métier et nous sommes très confiants pour l’avenir», a-t-il soutenu.

Un auditoire attentif (Photo lanouvelle.net)

Même qu’il ajoute, avec ses associés, une nouvelle corde à son arc. «On a créé une deuxième entreprise pour proposer des formations techniques plus appropriées pour le bio intensif. C’est un besoin exprimé par les gens qui cherchent à avoir des informations, a fait savoir Vincent Marcoux. Donc, en plus de produire et de vendre des légumes, nous commençons aussi à produire du savoir et à encourager ainsi les gens à développer leurs compétences au niveau maraîcher.»

Pour Vincent Marcoux, l’agriculture biologique se fait de plus en plus présente. Il s’agit de la voie à privilégier, selon lui. «Il est important de considérer les produits biologiques, c’est l’avenue à emprunter. Il faut cesser la consommation de produits qui ont été surexposés aux produits chimiques», fait-il valoir.

La série Les fermiers offrira donc une belle vitrine pour l’INAB. «Une belle vitrine pour l’établissement, oui, mais aussi pour l’agriculture biologique et pour l’éducation, car beaucoup de lancent en agriculture en pensant que ça se fait tout seul. Mais voici le grand message à lancer : étudiez, apprenez et réseautez! C’est comme ça qu’on connaît le succès», a exprimé le directeur de l’INAB, Louis-Samuel Jacques, tout en précisant que leur contribution au tournage de l’émission avait suscité un grand sentiment de fierté chez les élèves et le personnel de l’établissement.