Tigres : quelques espoirs frappent à la porte de la LHJMQ

Bien qu’ils aient aligné plus d’une dizaine de recrues au sein de leur alignement cette année, les Tigres de Victoriaville comptent encore sur certains espoirs déjà dans leur système pour remplir d’éventuels postes dès la saison prochaine.

Nicolas Daigle, centre, 16 ans, Chevaliers de Lévis

Capitaine de la formation historique des Chevaliers, le Thetfordois a connu une remarquable campagne de 72 points en 39 parties avec Lévis. Acquis par les Tigres à la date limite des transactions en retour de D’Artagnan Joly, Daigle est automatiquement devenu le plus bel espoir des Félins. «Nicolas est un joueur avec un sens du jeu au-dessus de la moyenne en plus d’être responsable dans les trois zones de la patinoire. Il a aussi de belles habiletés. Ce n’est pas un gros joueur, mais il est étonnement impliqué sur le plan physique. Il n’a pas peur d’être le premier sur la rondelle et de s’impliquer dans des batailles pour la rondelle. Il est également excellent en désavantage numérique», a décrit le recruteur-chef des Tigres Gilles Tremblay.

En uniforme pour quatre parties chez les Félins, l’attaquant de 5’08’’ et 154 livres a démontré de belles promesses en vue de la prochaine saison. «Ce n’est pas un jeune difficile à faire jouer. Par exemple, s’il arrive un mauvais coup sur le premier ou le deuxième trio, tu peux l’insérer là. Il ne te fera pas mal paraître, car il est très responsable défensivement. Il sera capable de s’adapter à n’importe quel joueur dans une équipe.»

Antoine Desrochers, défenseur, 16 ans, Estacades de Trois-Rivières

L’un des derniers joueurs retranchés lors du dernier camp d’entraînement des Tigres, le patineur natif de Saint-Christophe-d’Arthabaska a passé la dernière saison avec les Estacades de Trois-Rivières au niveau midget AAA, là où il a pu être utilisé à profusion. Défenseur de frêle stature (5’09’’ et 131 livres), Desrochers en a surpris plus d’un en démontrant beaucoup de hargne. «Dans le cas d’Antoine, ce n’est qu’une question de maturité physique. Il a une grande intelligence du jeu et une belle confiance en ses moyens avec la rondelle. Présentement, sur le plan physique, il se fait battre à un contre un en raison de son manque de maturité physique. Avec le temps et l’entrainement, il va réussir. Il ne sera jamais un monstre physiquement, mais il sera capable d’ajouter la force physique pour devenir un joueur assez dominant dans le junior majeur», a fait valoir Gilles Tremblay.

Avec certains départs anticipés à la défensive, il ne faudrait pas s’étonner de voir ce produit local faire le saut dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) s’il poursuit dans la bonne direction. «Il y a des joueurs qui vont quitter l’équipe et, en principe, il devrait y avoir deux ou trois postes disponibles à la défensive. Il est donc dans nos plans d’insérer certains de nos jeunes. Est-ce qu’Antoine a un poste garanti? La réponse est non, mais il fait partie de ceux qui ont une chance de se tailler un poste dès l’an prochain. Il faut également garder en tête que nous n’avons pas encore procédé au repêchage. Nous ne savons pas ce que nous allons faire», a souligné l’homme de hockey plessisvillois.

Dylan Finlay, défenseur, 17 ans, Lions du Lac St-Louis

La situation de ce jeune homme est plutôt intéressante. Engagé envers l’Université du Vermont en vue de la saison 2020-2021, Finlay avait vu les Tigres lui promettre un poste avant le début de la saison afin de le convaincre de venir s’installer dans les Bois-Francs, ce qu’il a refusé afin de conserver son admissibilité aux rangs collégiaux américains. «Si nous étions prêts à lui offrir une place dans notre équipe, c’est que nous l’avions aimé. À partir de ça, c’est maintenant à Kevin Cloutier de voir s’il y a une possibilité d’aligner ce joueur à Victoriaville. Finlay a connu une bonne saison et il a eu un impact au sein de son équipe. À notre avis, il serait en mesure de jouer dans le junior majeur. C’est entre les mains de Finlay et de sa famille maintenant.»

Au cours des deux dernières saisons avec les Lions, Finlay, originaire de L’Île-Bizard, a amassé 29 et 30 points respectivement. Les Tigres ont pris une chance avec lui au 12e tour du dernier encan.

Nikolas Hurtubise, gardien, 16 ans, Vikings de Saint-Eustache

Hautement dominant au cours de la dernière saison avec les Vikings de Saint-Eustache (moyenne de 2,88 et efficacité de 92,8%), Hurtubise a été l’un des meilleurs gardiens du niveau midget AAA cette saison. Il a été possible de le voir à l’action à deux reprises cette saison avec les Tigres et ce petit gardien a démontré qu’il pouvait tenir son bout dans le junior majeur. Il sera maintenant intéressant de voir qu’elle avenue l’organisation victoriavilloise prendre avec celui-ci, car bien qu’il semble prêt, Fabio Iacobo et Tristan Côté-Cazenave sont admissibles à un retour l’an prochain.

Tristan Lemyre, attaquant, 18 ans, Newbridge Academy

À l’instar de Finlay, Lemyre semble regarder du côté des États-Unis pour poursuivre sa carrière. La différence dans son cas, c’est qu’il n’est toujours pas engagé avec une université du sud de la frontière. «Aucune promesse n’avait été faite à Tristan lors du dernier camp. Il s’était présenté chez nous en mentionnant dès le début qu’il voulait garder ses options. Kevin a respecté ça et nous ne lui avons fermé aucune porte. Nous souhaitons qu’il soit au prochain camp. Nous l’avons vu jouer cette année et nous avons aimé ce que nous avons vu», a soulevé Tremblay.

Tommy Luneau, attaquant, 17 ans, Estacades de Trois-Rivières

Disputant une troisième et dernière saison avec la formation trifluvienne, le Victoriavillois a amassé 16 points en 40 rencontres, une baisse de 12 points comparativement à la précédente saison. «Si Tommy veut percer l’équipe, il va devoir améliorer son coup de patin. Il sait jouer au hockey et il a un certain caractère, mais il doit absolument améliorer cet aspect s’il espère atteindre le niveau junior majeur.»

Samuel Pilon, attaquant, 17 ans, Phénix du Collège Esther-Blondin

Choix de 5e tour des Félins en 2018, les Tigres pouvaient se permettre d’espérer certaines choses de ce patineur natif de Terrebonne tout droit sorti du midget espoir. Pilon a toutefois connu des ratés avec le Phénix au niveau midget AAA, ce qui a hautement déçu la direction victoriavilloise. «Il faut se dire les vraies choses, c’est une déception totale. Est-ce qu’il va prendre les choses en main durant l’été pour arriver prêt au prochain camp? Tant mieux si ça se produit. Il n’a pas créé d’espoirs positifs à son égard vis-à-vis l’ensemble du personnel hockey des Tigres», a tranché Tremblay.

Massimo Siciliano, défenseur, 16 ans, Phénix du Collège Esther-Blondin

L’un des projets les plus intéressants au sein de l’organigramme victoriavillois, c’est certainement ce défenseur de 6’0’’ et 181 livres. Choix de 6e tour lors du dernier encan, Siciliano a connu une forte progression avec le Phénix, voyant notamment sa production offensive passer de 7 à 21 points. «Massimo est dans la même situation qu’Antoine. C’est un jeune qui va se présenter au camp afin de livrer bataille pour se faire une place dans l’équipe. J’ai envie de dire que, même si ce n’est pas moi qui suis l’entraîneur, il sera difficile de l’ignorer. C’est un petit joueur qui joue de manière très physique et qui est très impliqué. Il est capable de bien relancer l’attaque. Il va accepter son rôle, quel qu’il soit. Massimo va également travailler d’arrache-pied s’il se met dans le trouble.»

Tremblay croit également que Siciliano est exactement le genre de défenseur qui risque de plaire à l’entraîneur-chef Louis Robitaille. «Nous connaissons le respect que voue Robitaille aux jeunes qui ont une bonne éthique de travail. Lui, il l’a. Il va avoir sa chance, c’est certain.»

Vincent Bujold, défenseur, 17 ans, Phénix du Collège Esther-Blondin

Vétéran de 17 ans chez le Phénix, Bujold, en compagnie de Siciliano, a été l’un des deux meilleurs arrières de cette formation. En 37 rencontres, il a amassé 19 points. Il en avait toutefois amassé 23 à son année de 16 ans. Bujold a été un choix de 8e tour en 2018.