Un nouvel album pour Van Carton

Guillaume Monette, alias Van Carton, vient de lancer son nouvel album intitulé «Des choses qui tiennent debout». Le Victoriavillois d’origine, membre de 3 gars su’l sofa, s’est lancé depuis quelques années dans un projet musical solo dont il présente maintenant les résultats.

En entrevue téléphonique, Guillaume a expliqué qu’il avait besoin de création, autant musicale que cinématographique. «Et 3 gars su’l sofa, c’est pas mal fini. La pause va se continuer parce que nous sommes tous super occupés. Mais nous restons les meilleurs amis», précise-t-il.

Van Carton a donc voulu continuer seul son parcours musical. «Seul c’est moins compliqué, mais c’est plus difficile», confit-il toutefois. Depuis 2014 donc, il fait donc son chemin musical tout seul. A résulté de cela un EP de cinq chansons «La saison» en 2016 puis ce nouvel album fraîchement lancé.

Le chanteur a dû revoir sa façon de se présenter sur scène et de chanter (il a même suivi des cours de chant). Habitué à la dynamique de groupe, il a dû apprendre à faire autrement. «Les Francouvertes 2017 m’ont beaucoup appris», souligne-t-il humblement.

Cela ne l’a pas empêché de continuer dans la musique et de prendre deux ans pour compléter les neuf chansons de «Des choses qui tiennent debout». «Le plus gros combat dans tout ça, c’est d’avoir confiance en moi. En groupe, c’est très différent et il faut voir que le monde de la musique a énormément changé», a-t-il remarqué.

Il présente donc cet album qui n’a rien à voir avec 3 gars su’l sofa, aux sonorités franco-électros. «Une musique artisanale avec des bonnes basses», tente-t-il d’expliquer. Pour les chansons, il indique n’avoir rien décidé. «Tout ce que je voulais, c’est de ne pas refaire ce qui avait été fait», note-t-il encore.

Tout cela dans une certaine abstraction, lui qui mentionne garder une grande pudeur en racontant des choses que lui et sa famille ou ses amis ont déjà vécues. «Je me mets devant une page blanche et je pars. C’est de la musique à texte même si c’est électro», explique-t-il simplement.

Pour Guillaume, la création est essentielle. «Que ce soit des chansons ou des films, je m’assume depuis quelques années en tant qu’artiste», exprime-t-il. L’album a été lancé et est offert en version physique (quelques exemplaires seulement parce que ça fait beaucoup de plastique, comme il dit lui-même), mais également sur les différentes plates-formes numériques. Quelques exemplaires ont également été gravés sur vinyle.

Et il a l’intention d’offrir les chansons en spectacle. Justement, il est à monter un band avec qui il pourra offrir des prestations l’été prochain. «Ça fait longtemps que je ne suis pas monté sur scène», indique-t-il. Guillaume serait tout à fait ouvert à venir à Victoriaville, pour une première partie ou autre (un message qu’il lance au Carré 150, pourquoi pas).

Pour Guillaume, la musique est donc, désormais, un des volets de sa carrière, lui qui souhaite une pratique diversifiée. Quant à son nom d’artiste, Van Carton, il explique avoir cherché pendant six mois un nom évocateur qui frapperait davantage l’imaginaire que Guillaume Monette. Finalement, c’est en joignant les noms de famille du côté de sa mère que Van Carton est né. «Ça va davantage avec le style de ma musique», termine-t-il.