Une saison déterminante pour Charles Moreau

La saison 2019 du paracyliste victoriavillois Charles Moreau en sera une de grande importance alors qu’il tentera d’obtenir, pour une seconde fois, son billet de participation pour les Jeux paralympiques de 2020 présentés à Tokyo.

Au menu, il y aura trois épreuves de la Coupe du monde, présentées en Belgique, en Italie et au Canada (à Baie-Comeau) ainsi que les Championnats du monde tenus aux Pays-Bas. «Ce n’est pas l’année où nous avons le plus de compétitions, mais c’est celle qui est la plus importante en ce qui concerne les qualifications pour les Jeux paralympiques qui se tiendront l’an prochain. La préparation va très bien et j’ai connu un très bon camp en février. J’ai changé quelques petites choses concernant ma préparation et j’ai fait beaucoup de musculation. Nous allons voir au début du mois de mai comment ce sera payant. Je suis optimiste», a-t-il exprimé.

Pour obtenir son laissez-passer pour Tokyo, le paracycliste des Bois-Francs devra maintenir un niveau qui lui permet d’aspirer au podium. «Ce sera une question de proximité avec le podium. Les compétitions de l’an dernier pèsent dans la balance, mais celles de cette année sont plus significatives. Les trois épreuves de la Coupe du monde et le Championnat du monde sont donc la clé. Je dois démontrer que je suis toujours dans le coup et près d’un podium afin de donner un aperçu des chances de podium que je peux offrir au Canada.»

Une visite à l’École Saint-David

De passage à l’École Saint-David, Moreau a offert une conférence devant quelque 250 élèves de cinquième et de sixième année. Il en a profité pour leur parler de son parcours de vie et de son cheminement dans le paracyclisme. «Le message que je veux passer, c’est que des athlètes provenant de milieu ordinaire, comme les élèves ici, en sont venus à accomplir des choses extraordinaires. Je crois qu’il est important qu’ils soient eux aussi en mesure d’accomplir de telles choses s’ils mettent les efforts nécessaires et qu’ils développent une réelle passion. Je crois qu’il y a de bonnes graines qui sont semées à Victoriaville. Nous ne savons jamais où ça peut mener.»

Ayant fréquenté cette fameuse École Saint-David de la deuxième à la sixième année, Moreau est d’ailleurs bien placé pour donner du rêve à ces enfants qui ne demandent que ça.