Autre cas d’intoxication au GHB

Une mère de famille sonne l’alarme à la suite d’un autre cas d’intoxication au GHB à Victoriaville, une drogue qui, en effet, semble de plus en plus répandue dans la région.

Professionnelle de la santé, la maman d’une jeune femme de 19 ans précise que sa fille et une amie ont été intoxiquées en mars lors d’une sortie au bar Le Shaker de Victoriaville.

L’une d’entre elles s’est retrouvée au centre hospitalier. Une analyse, précise-t-elle, a permis de retrouver du GHB dans son sang.

La situation inquiète beaucoup la dame, une infirmière clinicienne de la région de l’Estrie. Elle dit souhaiter sensibiliser les jeunes à la prudence pour éviter d’autres victimes.

Le GHB a effectué, en effet, un retour dans la région ces derniers mois comme l’ont démontré d’ailleurs les opérations de la Sûreté du Québec.

Lors de la séance du Comité de la sécurité publique de la MRC d’Arthabaska en février, le directeur du Centre de services MRC (Arthabaska-Érable) de la SQ, Cédrick Brunelle, se disait d’ailleurs préoccupé par la recrudescence, une tendance à la hausse du GHB, une drogue que les policiers ne voyaient depuis quelques années.

Au Service des communications de la Sûreté du Québec, la sergente Aurélie Guindon indique avoir répertorié trois événements où le GHB pourrait être en cause.

D’abord, une intervention au Cactus le 20 janvier pour deux personnes intoxiquées, puis une perquisition le 1er février sur la rue Notre-Dame Ouest. La SQ y a saisi une substance liquide, tout comme ce fut le cas le 1er mars lors d’une opération antidrogue dans un appartement de la rue Curé-Suzor.

Dans les deux cas, les substances ont été acheminées pour faire l’objet d’une analyse.

Malgré ces cas, la sergente Guindon souligne qu’il ne semble pas, pour le moment, «que la consommation de ce type de stupéfiants soit plus importante dans la région qu’ailleurs au Québec».

La SQ tient toutefois à inviter les citoyens, qui souhaitent fournir des informations aux policiers à ce sujet, à contacter la Centrale d’information criminelle au 1 800 659-4264.