Une finale et une expérience enrichissante avec les Canadiennes

Après cinq saisons passées avec les Stingers de l’Université Concordia, la défenseure Marie-Joëlle Allard a fait le saut avec les Canadiennes de Montréal au début de la plus récente campagne. Prenant part à la grande finale de la Ligue canadienne de hockey féminin (LCHF) en compagnie de ses coéquipières, Allard trace un bilan positif de sa première saison avec la formation montréalaise.

«Je suis contente d’avoir fait l’équipe. Ça a été une très belle expérience et, même si ça ne s’est pas terminé comme nous le souhaitions, nous avons appris beaucoup», a relaté la patineuse de 26 ans. Auteures d’une fiche de 21 victoires et sept revers, dont une défaite en tirs de barrage, les Canadiennes avaient terminé la saison régulière avec 43 points, un total qui leur avait conféré le 3e rang du classement général. Désireuses de mettre la main sur la 5e coupe Clarkson de leur histoire, les Canadiennes sont cependant arrivées à court, s’inclinant face à l’Inferno de Calgary. «C’était excitant. Nous sommes parties sur la route pendant toute la fin de semaine, donc de pouvoir vivre ça avec l’ensemble de l’équipe s’est avéré une belle expérience. Oui, ça ne s’est pas terminé comme nous le voulions, mais il faut demeurer fières de ce qui a été fait. Nous avions une belle chimie au sein de notre formation.»

Un rôle plus défensif, mais satisfaisant

Utilisée lors de 24 des 28 parties de la saison régulière, obtenant une mention d’aide au passage, Allard a été principalement utilisée dans un rôle à caractère défensif par les entraîneures associées Danièle Sauvageau et Caroline Ouellette. «C’était différent. Ce sont toutes de bonnes joueuses qui arrivent de bonnes équipes universitaires. J’ai donc dû m’adapter, car mon rôle était plutôt différent. J’ai beaucoup appris cependant, que ce soit sur la patinoire ou à l’extérieure. Mon rôle a également changé au cours de l’année, car j’ai pu faire ma place. Les entraîneures étaient contentes de ce que j’avais amené à l’équipe.»

Côtoyer des vedettes internationales

Étant l’une des équipes les plus puissantes de la Ligue canadienne de hockey féminin (LCHF), les Canadiennes peuvent évidemment compter sur de grosses pointures au sein de leur alignement. Il suffit de penser aux vedettes internationales que sont Marie-Phillip Poulin et l’Américaine Hillary Knight, deux championnes olympiques. «On ne peut pas demander mieux que de les côtoyer. Ces joueuses ont décidé de venir jouer à Montréal, car elles croient en la LCHF et elles veulent la développer. C’est quelque chose qui démontre qu’elles sont de bonnes personnes. Nous sommes choyées qu’elles puissent évoluer dans notre ligue.»

Un retour envisagé

Bien qu’elle ne confirme pas encore son choix à 100%, l’ancienne des Stingers de l’Université Concordia envisage de poursuivre l’aventure une autre saison avec les Canadiennes. «Il n’y a rien d’officiel. Nous ne savons pas non plus quelles filles vont demeurer ou quitter l’équipe. De mon côté, je veux prendre le temps de bien réfléchir. Je ne veux rien confirmer pour l’instant. J’aimerais cependant revenir. J’ai pris la décision de venir avec les Canadiennes pour aller jusqu’au bout afin de me dire que j’avais atteint le maximum. Je crois qu’il reste encore un petit potentiel à développer.»