Alexis Lafrenière, le plus utile au sein de la LHJMQ

Avec la 50e saison de l’histoire de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) qui tire à sa fin, le www.lanouvelle.net s’est penché sur les différents honneurs individuels à décerner à travers le circuit Courteau.  

Joueur le plus utile : Alexis Lafrenière, Océanic de Rimouski

Actuel dauphin du championnat des meilleurs pointeurs de la LHJMQ, Lafrenière a été tout simplement épatant tout au long de la campagne. Auteur de 103 points, dont 36 buts, et d’un différentiel de +52, l’espoir le plus en vue de la séance de repêchage 2020 de la Ligue nationale de hockey (LNH) a fait preuve d’une constance exemplaire pour mener l’attaque de l’Océanic. Il a également su élever son jeu d’un cran lorsque la situation l’exigeait comme en témoignent ses huit buts gagnants. Lafrenière a participé à 39% des 264 buts de son équipe, soit le plus haut pourcentage du circuit.

Finalistes : Peter Abbandonato (Huskies de Rouyn-Noranda) et Joe Veleno (Voltigeurs de Drummondville)

Défenseur de l’année : Charles-Édouard D’Astous, Océanic de Rimouski

En constante progression depuis son arrivée dans la LHJMQ, le Rimouskois Charles-Édouard D’Astous a connu une saison de rêve au sein de la formation de sa ville natale. Général à la ligne bleue, D’Astous a été utilisé à profusion par son entraîneur-chef Serge Beausoleil. Il l’a remercié avec des performances colossales aux deux extrémités de la patinoire qui ont permis à l’Océanic de se maintenir parmi les meilleures formations de la ligue. En 54 parties, D’Astous a récolté 65 points et présenté un différentiel de +34. Toujours sans contrat, l’arrière de 20 ans pourrait bien attirer les regards des circuits professionnels à l’issue d’une telle saison.

Finalistes : Jared McIsaac (Mooseheads de Halifax) et Nicolas Beaudin (Voltigeurs de Drummondville)

Samuel Harvey (Photo Denis Morin)

Gardien de l’année : Samuel Harvey, Huskies de Rouyn-Noranda

Difficile de ne pas octroyer ce titre au cerbère de l’une des meilleures défensives de l’histoire de la LHJMQ. Ce trophée pourrait d’ailleurs être partagé entre Harvey et son auxiliaire Zachary Émond, lui qui présente des statistiques tout aussi spectaculaires. En 38 rencontres cette saison, le vétéran de 20 ans présente une fiche de 33 victoires, sept défaites et trois revers en fusillade. Il affiche également une moyenne de buts accordés de 2,09, un pourcentage d’arrêts de 92,5% et quatre jeux blancs. Bien aidé par une défensive hermétique, Harvey a été dominant d’un bout à l’autre de la saison.

Finalistes : Colten Ellis (Océanic de Rimouski) et Tristan Côté-Cazenave (Tigres de Victoriaville)

Un peu à l’ombre des projecteurs, Félix Lauzon a joué un rôle déterminant au sein des Voltigeurs de Drummondville cette saison. (Photo Denis Morin)

Attaquant défensif par excellence : Félix Lauzon, Voltigeurs de Drummondville

Placé dans la chaise de 3e centre au sein de la puissante machine des Voltigeurs de Drummondville, Félix Lauzon a hérité des plus grosses missions défensives de l’équipe, l’une de ses spécialités. L’ancien capitaine des Tigres a rempli ce mandat avec brio, sans l’ombre d’un doute. En 65 parties depuis le début de la saison, l’attaquant natif de Granby montre un éloquent différentiel de +52, une efficacité de 63,1% aux cercles de mises en jeu en plus de 78 points. Lauzon a également été utilisé à profusion en désavantage numérique, inscrivant notamment trois de ses 26 buts en pareilles circonstances.

Finalistes : Samuel Asselin (Mooseheads de Halifax) et Jimmy Huntington (Océanic de Rimouski)

Jakob Pelletier (Photo Denis Morin)

Meilleur espoir professionnel : Jakob Pelletier, Wildcats de Moncton

Attirant les recruteurs partout où il passe cette saison, l’attaquant natif de Québec a connu une belle progression comme en font foi ses 87 points en 62 rencontres jusqu’ici. Véritable fusée sur patins, Pelletier possède des armes offensives redoutables, un jeu défensif de qualité et un désir de vaincre immense.

Finalistes : Raphaël Lavoie (Mooseheads de Halifax) et Nathan Légaré (Drakkar de Baie-Comeau)

Recrue par excellence : Jordan Spence, Wildcats de Moncton

Sélectionné au 20e échelon lors du repêchage 2017 de la LHJMQ, le défenseur des Wildcats a passé une saison complète à dominer dans la Ligue maritime de hockey junior A (52 points en 50 parties). Se présentant à Moncton en grande confiance, il s’est rapidement implanté comme le quart-arrière incontesté de la formation néo-brunswickoise. Au sein d’une formation qui a connu son lot de hauts et de bas, le patineur de Summerside est parvenu à amasser 48 points et à présenter un différentiel de +11. Il devrait entendre rapidement son nom au prochain repêchage de la Ligue nationale de hockey (LNH).

Finalistes : Egor Serdyuk (Tigres de Victoriaville) et Mavrik Bourque (Cataractes de Shawinigan)

Entraîneur-chef par excellence : Mario Pouliot, Huskies de Rouyn-Noranda

Difficile de ne pas considérer l’entraîneur de l’une des meilleures formations de l’histoire de la LHJMQ au titre d’entraîneur par excellence de la ligue cette année. Oui, les Huskies misent sur beaucoup de talent, mais encore fallait-il que tout le monde pousse dans la même direction, ce que Pouliot a réussi à assurer. Rouyn-Noranda a égalé la plus longue séquence victorieuse de l’histoire de la Ligue canadienne de hockey avec 25 gains successifs. C’est immense. En plus de cet impressionnant record, le brio défensif de cette équipe pourrait également leur valoir l’impressionnant record du plus petit nombre de buts accordés en une saison. Et pour finir, la meute pourrait devenir l’équipe ayant remporté le plus de matchs en une seule saison si elle remporte ses trois dernières confrontations de l’année.

Finalistes : Jim Hulton (Islanders de Charlottetown) et Louis Robitaille (Tigres de Victoriaville)

Mario Pouliot (Photo Denis Morin)

Directeur général par excellence : Mario Pouliot, Huskies de Rouyn-Noranda

Encore une fois, il sera difficile d’enlever le titre de directeur général de l’année à Pouliot. Certains diront qu’il a utilisé au maximum la capacité de sa carte de crédit, mais pour avoir Noah Dobson, Joël Teasdale et Louis-Filip Côté, il a fait preuve d’audace et ça a payé jusqu’à maintenant. Le grand manitou des Huskies a récolté les fruits du travail de son prédécesseur Gilles Bouchard, mais ce qu’il a fait pour amener Rouyn-Noranda comme plus sérieuse aspirante à la Coupe Memorial lui vaudra certainement toutes les reconnaissances possibles.

Finalistes : Stéphanes Desroches (Voltigeurs de Drummondville) et Yanick Jean (Saguenéens de Chicoutimi)