Chesterville : la prison de fin de semaine pour une trafiquante

Au palais de justice de Victoriaville, le juge Bruno Langelier a tranché, mercredi, en condamnant Henriette Bissonnette de Chesterville à une peine d’emprisonnement de 90 jours à purger de façon discontinue les week-ends à compter du 2 mars.

La quinquagénaire avait été arrêtée le 12 décembre 2017 lors d’une opération policière. Une douzaine de policiers, incluant l’escouade canine, avaient effectué des perquisitions au bar Le Bock, de même que dans une résidence.

La frappe policière est survenue en décembre 2017. (Photo www.lanouvelle.net – Archives)

L’intervention avait mené à la saisie de haschisch, d’une douzaine de grammes de cocaïne, quelque 620 g de cannabis, de même qu’une somme de 1900 $.

En septembre 2018, la Chestervilloise a reconnu sa culpabilité à quatre chefs d’accusation de trafic de cocaïne, un chef de possession de cocaïne en vue de trafic, des chefs de possession de haschisch et de possession d’un montant d’argent sachant qu’il provenait de la perpétration d’une infraction criminelle (recel) et possession simple de cannabis.

En imposant une peine discontinue, le magistrat s’est rendu à la suggestion de la défense tandis que le ministère public avait plutôt réclamé une peine ferme entre 18 mois et 2 ans moins un jour de prison.