Une travailleuse de milieu pour les aînés des municipalités rurales

Une deuxième travailleuse de milieu auprès des aînés rejoint les rangs du Carrefour d’entraide bénévole des Bois-Francs. Le mandat de Lyne Bellerose consistera à aller à la rencontre des aînés qui résident dans les différentes municipalités de la MRC afin de les accompagner dans leur recherche de solutions face à différentes difficultés.

Les travailleurs de milieu auprès des aînés soutiennent notamment les gens en perte d’autonomie à travers leurs démarches auprès des ministères afin de s’assurer qu’ils ont accès aux programmes qui leur sont consacrés. Ils s’avèrent en outre des passerelles entre les aînés et les ressources disponibles dans leur communauté.

Le Carrefour d’entraide bénévole comptait déjà sur les services d’Isabelle Nolet, travailleuse de milieu depuis 2015. Or, son assistance étant de plus en plus sollicitée, il devenait nécessaire de lui fournir des renforts. Ainsi, l’idée d’embaucher un professionnel destiné plus spécifiquement aux municipalités rurales de la MRC a fait son chemin, jusqu’à l’octroi par le programme Initiatives de travail de milieu auprès des aînés en situation de vulnérabilité (ITMAV) du gouvernement du Québec d’un soutien financier.

Grâce à l’aide reçue, Lyne Bellerose arpentera, à raison de quatre jours par semaine, 21 municipalités. «Nous sommes conscients des besoins distincts en ruralité. Depuis septembre, elle a accompagné Isabelle Nolet dans quelques rencontres et a été présentée dans des municipalités», précise Sonya Hubert, directrice du Carrefour, au sujet de l’intégration de leur nouvelle recrue à ce poste. Notons que Mme Bellerose était déjà à l’emploi de l’organisme depuis 15 ans.

Bientôt, elle visitera des personnes âgées à leur domicile, dans les endroits publics ou dans les résidences pour retraités, entre autres. Parallèlement, elle devra tisser des liens avec les responsables de services offerts aux gens du troisième âge, les professionnels du CIUSSS et les organismes communautaires, question de construire des ponts solides entre ces différents acteurs.

Quelque 19 455 adresses recevront, par la poste, un dépliant les informant de ce projet. «Nous souhaitons que nos travailleurs de milieu deviennent des personnes significatives pour les aînés, mais également pour les municipalités. Nous sommes convaincus qu’en concertation, nous pouvons contribuer au mieux-être et au maintien des aînés dans leur milieu de vie», conclut Mme Hubert.

Transport et autres nécessités

Les besoins des personnes âgées s’avèrent multiples et augmentent pour ceux qui perdent en autonomie. «Les services de popotes, d’accompagnement-transport et des visites amicales existent au Carrefour, par exemple. Je collabore aussi avec le CLSC pour obtenir des prêts d’équipements», exemplifie Mme Nolet à propos de l’éventail très large de tâches qui lui incombent.

Recevoir de l’aide dans des démarches administratives enlève beaucoup de stress et améliore grandement la qualité de vie de ces gens, note-t-elle.

Pour sa part, Lyne Bellerose connaît bien le secteur communautaire et souhaite que son nouveau rôle soit rapidement reconnu par la population. «Ça peut aider certains à rester à la maison plus longtemps», pense-t-elle. Une de ses premières missions sera d’écouter les besoins des municipalités rurales et d’y trouver des réponses.