Une maison centenaire brûle

Un incendie a détruit, jeudi matin, une maison centenaire du 4e rang à Saint-Hélène-de-Chester, causant ainsi des pertes évaluées, avec le contenu, à quelque 75 000 $.

Les pompiers de Chesterville, qui desservent cette partie du territoire, ont reçu l’appel vers 9 h 10. À leur arrivée, personne ne se trouvait sur les lieux. Le propriétaire était absent, mais il est arrivé alors que les pompiers avaient entrepris leur combat contre l’élément destructeur. «À notre arrivée, une fumée apparente s’échappait du toit. Nous avons entrepris une attaque intérieure pour trouver la source de l’incendie et éteindre le feu. Mais les flammes  s’étaient déjà propagées dans la structure. Et il nous était impossible d’atteindre certains endroits», a expliqué David Bergeron, directeur du Service de sécurité incendie.

Le directeur du Service de sécurité incendie de Chesterville, David Bergeron (Photo www.lanouvelle.net – Archives)

Dès l’appel initial, les sapeurs chestervillois ont pu compter, en entraide automatique, sur les pompiers de Princeville. Mais le chef Bergeron a aussi demandé en entraide le support des pompiers de Victoriaville, Tingwick et Ham-Nord (Régie des Trois-Monts). Au total, environ 25 pompiers ont participé à l’intervention.

Quatre camions-citernes ont été utilisés pour le transport et l’approvisionnement en eau.

Malgré l’attaque initiale, les pompiers ont été contraints à un certain moment, vers 11 h, à adopter le mode défensif. «C’était devenu trop dangereux», a indiqué le directeur David Bergeron.

Et pour que les pompiers puissent avoir accès à tous les foyers d’incendie et les éteindre, ils ont eu recours à une pelle mécanique.

Les paramédics ont aussi été demandés sur les lieux pour vérifier l’état de santé du propriétaire qui a inhalé un peu de fumée en voulant retourner dans la résidence pour aller chercher un animal.
Au cours de l’extinction, par ailleurs, les pompiers ont découvert du cannabis. Une dizaine de plants ont été trouvés, a confirmé la Sûreté du Québec qui a ouvert une enquête à ce sujet.

Toutefois, cette découverte n’est pas liée à l’incendie qui est de nature accidentelle. «Une défectuosité du poêle à bois, qui se trouvait au sous-sol au milieu de la pièce, a causé l’incendie», a précisé le directeur Bergeron.

Une défectuosité du poêle à bois a causé l’incendie. (Photo gracieuseté)

Les pompiers ne l’ont pas eu facile, devant composer avec un froid sibérien. «On choisit d’être pompier, mais on ne choisit pas les conditions», a philosophé le chef Bergeron, bien heureux d’avoir pu compter sur les services des bénévoles du SIUCQ de la MRC d’Arthabaska et de leur autobus chauffé. «On les aime beaucoup dans ce temps-là», a-t-il commenté, rieur.

Malgré le froid, les pompiers n’ont fait face à aucun bris d’équipement. Personne, heureusement, n’a été blessé. Vers 15 h 30, l’intervention prenait fin.