Mathieu Sévigny et Félix Paré se lancent en affaires

Il y a quelques semaines, les attaquants des Tigres de Victoriaville Félix Paré et Mathieu Sévigny ont lancé la compagnie de vêtements Black and white.

Après avoir vu des amis se lancer dans une telle aventure, les deux attaquants des Félins ont décidé à leur tour d’emboîter le pas avec leur entreprise. «Nous avons par la suite trouvé un concept et une raison. Ça s’est passé assez rapidement je dirais», a expliqué Sévigny, lui dont son père Pierre possède un restaurant Tim Hortons.

Puisque sa mère possède une boutique spécialisée dans la vente de vêtements du côté de Québec, Paré connaissait déjà un petit peu cet univers. «Je me suis dit : pourquoi pas? Je vais souvent aider ma mère quand j’ai des journées de congé. La porte d’entrée était là. Nous sommes embarqués dans ça sans trop nous poser de questions. Il y a plein de petits détails à régler, mais c’est quelque chose d’agréable. C’est comme ça qu’on apprend.»

Depuis le lancement de Black and white, Paré et Sévigny ont été agréablement surpris de voir l’engouement autour de leurs produits. «Il y a beaucoup de chandails dont l’inventaire a été épuisé. Nous allons donc devoir faire de nouvelles commandes dans les prochains jours, car il y a eu une forte demande, plus forte que ce qu’on pensait.»

Pour chaque chandail vendu, l’entreprise remettra 2 $ à la fondation du Centre de prévention du suicide de Québec. «Dans ma publication sur Facebook, j’ai fait beaucoup honneur à Dannick Breton, un de mes amis d’enfance, qui s’est suicidé il y a deux ans. Je voulais honorer sa mémoire et c’est pour cette raison que nous allons donner 2 $ par chandail vendu», a fait valoir Mathieu Sévigny.

Le nom Black and white se veut d’ailleurs une allusion aux personnes aux prises avec des envies suicidaires.

Un plan B pour l’après-carrière?

Sans y avoir trop pensé préalablement, Paré concède que le milieu des affaires peut s’avérer une belle option si leur carrière respective de hockeyeur, leur objectif numéro un, ne devait pas connaître le dénouement souhaité. «C’est un bon début. Oui, le hockey est important dans nos vies, mais il faut se concentrer sur les études, avoir un plan. Je trouve aussi que, avec tous nos contacts, c’était une belle occasion de faire le saut. En jouant pour les Tigres, nous avons la chance d’avoir des contacts, ce qui nous a aidés à nous lancer dans cette aventure.»

Preuve que les deux jeunes hommes voient loin avec cette entreprise, ils tentent d’obtenir un partenariat avec la fondation du Centre de prévention du suicide de Québec. «Je leur ai laissé quelques messages. Je crois qu’il y a un beau potentiel à exploiter avec ça. La fondation va organiser des activités prochainement, donc nous aimerions peut-être avoir un kiosque à ces endroits. Nous pourrions aussi installer des kiosques dans différentes écoles de hockey au cours de l’été afin que notre entreprise puisse grandir», a souligné Sévigny.

Bien que le projet soit toujours au stade embryonnaire, il est dans les plans des deux nouveaux entrepreneurs d’agrandir l’offre des produits ultérieurement. Pour le moment, la nouvelle entreprise offre cinq produits, dont des t-shirts. Ils aimeraient notamment ajouter des casquettes et des chandails en coton ouaté à leur éventail.