Une longue peine de pénitencier attend un père incestueux

Un sombre individu, qu’on ne peut évidemment identifier, fera vraisemblablement face à une longue peine de pénitencier.

Le ministère public, qui souhaite faire déclarer ce père indigne délinquant à contrôler, a pu finalement s’entendre avec la partie défenderesse et éviter trois jours d’audition qui avaient été préalablement fixés.

«J’ai eu des discussions avec la défense (Me Guy Boisvert) et nous nous sommes entendus pour suggérer une peine de 13 ans d’incarcération», a indiqué la procureure aux poursuites criminelles et pénales, Me Ann Marie Prince, en fin de journée, mardi.

Me Ann Marie Prince de la poursuite (Photo www.lanouvelle.net – Archives)

Et la défense, a-t-elle ajouté, consent à la requête pour faire déclarer l’individu délinquant à contrôler pour une période de 10 ans.

Cette requête s’appuie d’ailleurs sur le rapport produit par le Dr Alexandre Dumais de l’Institut Pinel de Montréal à la suite de l’évaluation de l’individu.

Me Guy Boisvert en défense (Photo ww.lanouvelle.net – Archives)

En octobre 2017, l’accusé, rappelons-le, a reconnu sa culpabilité à 11 chefs d’accusation d’inceste, de contacts sexuels et d’incitation à de tels contacts. Ces crimes répugnants, il les a commis sur ses filles et ce, sur une longue période, plus d’une dizaine d’années.

L’homme a également plaidé coupable d’avoir accédé, entre octobre 2015 et juin 2017, à de la pornographie juvénile, matériel sur lequel on retrouvait, selon la poursuite, des enfants âgés entre 7 et 15 ans.

Les parties se retrouveront le 19 février, moment où le juge Bruno Langelier imposera la peine. «Il a pris le tout en délibéré, mais il a tout de même qualifié la suggestion de raisonnable et d’adéquate», a conclu Me Prince.