Rétrospective faits divers : décès et incendies en avril

Une funeste collision et de nombreux incendies importants ont marqué le quatrième mois de l’année 2018. Ainsi, une tragique collision entre une voiture et un camion à benne, survenue tôt le 18 avril à Chesterville, a coûté la vie à un homme de 40 ans, Mark Trippear, un résident de Saint-Rémi-de-Tingwick.

La collision s’est produite sur la route 161 entre Chesterville et Notre-Dame-de-Ham.

La victime, selon la Sûreté du Québec, aurait dévié de sa voie pour ensuite bifurquer. L’avant de la voiture aurait percuté l’arrière du camion.

À la suite de l’impact, le véhicule de la victime s’est retrouvé profondément dans le fossé.

La victime, Mark Trippear, se rendait à son travail chez le Groupe Anderson à Chesterville où il travaillant depuis deux ans. Il était apprécié de tous, a-t-on souligné sur la page Facebook Groupe Anderson.

Près de 70 vaches périssent l’incendie d’une ferme réputée

Un violent incendie a ravagé, en avril, la ferme Karona Holstein du 11e rang dans la Paroisse de Plessisville et fait périr près de 70 vaches.

Entre 50 et 60 pompiers du Service de sécurité incendie régional de L’Érable, de la Ville de Plessisville et de Princeville ont combattu l’élément destructeur.

Un feu accidentel a fait périr des dizaines de bêtes. (Photo Archives)

Quand les premiers pompiers sont arrivés, le feu s’était déjà propagé au toit.

Le feu, d’origine accidentelle, est survenu pendant une panne d’électricité. Une génératrice avait été branchée à un tracteur à l’extérieur. Le feu aurait pris naissance en raison d’une pièce défectueuse sur le véhicule garé à environ huit pieds du bâtiment. Mais les vents ont poussé les flammes vers la bâtisse et elles se sont vite propagées. Les pompiers ont eu recours à une pelle mécanique pour faciliter leur travail d’extinction.

Résidence détruite

Quelques heures à peine avant l’incendie de la ferme Karona Holstein, une résidence du 10e rang à Plessisville  Paroisse a été la proie des flammes.

Le violent incendie a tout détruit, des pertes évaluées à 100 000 $.

Les pompiers du SSIRÉ avaient été alertés par un voisin vers 9 h 30. À leur arrivée, l’embrasement était généralisé.

Vingt-cinq pompiers des casernes 45,72 et 13 ont été dépêchés sur place.

La cause du sinistre découle d.une panne d’électricité. Le propriétaire, avant de quitter sa résidence pour le travail, a attisé le poêle à bois qui serait en cause dans cet incendie.

Un incendie jette une famille à la rue

Un incendie a détruit, en fin de journée, le 20 avril, une maison mobile de l’avenue des Roulottes à Saint-Ferdinand, jetant ainsi une famille à la rue.

Et ce qui ajoute au drame, c’est que les résidents n’avaient pas d’assurances. Mais rapidement, des citoyens du voisinage ont fourni bottes, vêtements et réconfort.

Une quinzaine de pompiers des casernes 13 et 45 du SSIRÉ ont répondu à l’appel. En une heure environ, la situation était maîtrisée.

Si la maison mobile peut être considérée comme une perte totale, en revanche, les pompiers ont réussi à sauver et récupérer beaucoup de matériel dans la résidence.

Personne, heureusement, n’a été blessé lors du sinistre. Trois des quatre membres de la famille, qui s’y trouvaient, ont pu sortir de leur maison. Les pompiers, à leur arrivée, ont aidé à l’évacuation.

Un chargeur USB, qu’on utilise pour les téléphones intelligents aurait causé l’incendie. Santé Canada avait d’ailleurs adressé (à la fin de mars) une mise en garde contre les risques pour la sécurité liés à plusieurs chargeurs USB non certifiés.

Dans sa note, Santé Canada identifiait plusieurs modèles qui ont été testés, faisant l’objet d’un rappel, et qui présentaient des risques de choc électrique et d’incendie.

Un incendie détruit une cabane à sucre

Un incendie d’origine accidentelle a détruit une cabane à sucre de la route 161 à Notre-Dame-de-Ham.

À l’arrivée des pompiers de la Régie intermunicipale d’incendie des Trois Monts, il n’y avait plus rien à faire. Dix-huit pompiers ont été appelés à combattre l’incendie qui ne présentait aucune menace de propagation. Aucun autre bâtiment ne se trouvait à proximité.

La cabane à sucre était en opération lorsque le feu a éclaté. L’évaporateur d’eau d’érable (la bouilleuse) est en cause. Des gens sur place ont tenté, en vain, d’éteindre les flammes.

Personne, heureusement, n’a été blessé. Les pertes, incluant les équipements, s’élèvent à environ 100 000 $.

Un feu de haies de cèdres cause des dommages

Un important feu de haies de cèdres a mobilisé plus d’une vingtaine de pompiers en fin de journée, mardi, à Victoriaville, derrière la résidence du 32, rue Robitaille, non loin du poste de pompiers Fernand-Giguère.

À son arrivée, devant l’ampleur et la menace de propagation des flammes, le capitaine aux opérations, Marcel Proulx, a rapidement sonné une deuxième, puis une troisième alarme.

Le revêtement extérieur arrière et sur le côté de la résidence de la rue Robitaille a été endommagé, tout comme celui d’une remise. L’édifice inhabité, jadis occupé par l’assureur Guy Blanchet, a vu une fenêtre arrière se briser, en plus d’une porte brûlée.

On a évalué les dommages, au final, entre 12 000 $ et 15 000 $.

Le feu a ravagé la haie de cèdres sur une longueur de plus d’une quinzaine de pieds.

Un incendie ravage une résidence

Un incendie d’origine électrique a ravagé, mardi soir, une résidence de la rue Principale à Saint-Louis-de-Blandford. La maison est une perte totale, des pertes évaluées à environ 50 000 $.

Une quinzaine de pompiers de la Régie Incentraide ont répondu à une alarme générale. En entraide, quatre pompiers de la Régie des Chutes (Daveluyville) se sont amenés sur les lieux avec un camion-citerne. Ils ont contribué au transport d’eau et à combattre l’incendie.

Personne ne se trouvait sur les lieux quand le feu a éclaté. C’est un passant qui a donné l’alerte.

L’incendie est d’origine électrique, a fait savoir le directeur François Arel. Il a pris naissance dans le bas d’un mur du salon situé à l’arrière de la résidence.

Un incendie endommage un salon funéraire

Un incendie, vraisemblablement attribuable à une erreur humaine, a causé d’importants dommages évalués plus de 100 000 $ au salon funéraire de Sainte-Clotilde-de-Horton, situé au 28, rue Saint-Denis.

À l’arrivée des pompiers du Service des incendies en commun de Notre-Dame-du-Conseil/Sainte-Clotilde-de-Horton, une partie du bâtiment et la toiture étaient enflammées.

S’il a fallu environ 30 minutes pour maîtriser l’incendie, en revanche, le travail de déblai et de recherche de propagation a nécessité plusieurs heures.

Personne, heureusement, n’été blessé lors de l’intervention.

De plus, l’occupant d’un logement à l’étage, qui a donné l’alerte, a pu évacuer sans problème. Son logement a été endommagé.

Une lumière laissée allumée dans la partie garage aurait causé l’incendie limité à une partie du bâtiment.

Un chauffeur évite de peu l’électrocution

On a évité le pire à Plessisville quand le conducteur d’un camion à ordures de Gaudreau Environnement est passé bien près d’une électrocution en quittant, puis en réintégrant l’habitacle de son véhicule après avoir sectionné un poteau d’Hydro-Québec.

L’accident s’est produit sur l’avenue Dupont à Plessisville. En reculant, le conducteur du camion a heurté et sectionné un poteau. Dans sa chute, le poteau et le transformateur se sont retrouvés sur l’arrière du camion.

Un périmètre de sécurité a, bien sûr, été érigé dans le secteur. Les pompiers plessisvillois ont dû utiliser une lance avec une mousse pour maîtriser un début d’incendie. L’huile chaude du transformateur s’écoulait et a pris feu sur le dessus du camion.

Robert Provencher a dû contacter, par ailleurs, les spécialistes d’Urgence Environnement en raison de l’écoulement d’huile dans le réseau pluvial.

Deux poids lourds entrent en collision

La route 122 à Saint-Albert a été le théâtre d’une spectaculaire collision entre deux camions semi-remorques.

L’accident s’est produit près du 2267, route 122, un peu avant la rue du Petit-Rapide en direction de Sainte-Clotilde-de-Horton.

À la suite de l’impact, les deux poids lourds se sont retrouvés hors route. Les deux conducteurs s’en sont tirés avec des blessures mineures.

La route dans le secteur a dû être fermée, et la circulation déviée, pendant plusieurs heures, le temps de permettre les opérations de récupération de produits et de remorquage.

Arrestation d’un récidiviste

La Sûreté du Québec n’a mis que quelques heures pour épingler un Victoriavillois qui se serait introduit par effraction dans le commerce Électro dépôt, situé au coin des rues Carignan et Tourigny à Victoriaville.

L’accusé, Martin Farcy, a été arrêté à son domicile. Selon la SQ, les images captées par une caméra de surveillance ont permis aux policiers d’identifier le suspect. Les images le montrent entrer et sortir à quelques reprises du commerce.

Il aurait dérobé deux téléviseurs, une barre de son et un coffre-fort. Les policiers ont effectué une perquisition au domicile de Martin Farcy. Des éléments recueillis ont permis aux policiers de récupérer le matériel dérobé, des marchandises qui avaient été déjà vendues.

Trois autres individus ont été arrêtés relativement à cette introduction par effraction.

Martin Farcy est ce même individu qui, en avril 2017, avait été condamné à une peine de 30 moins de pénitencier après un plaidoyer de culpabilité à plusieurs accusations de vols de moins de 5000 $, vols d’une motocyclette et d’un vélo, possession de cannabis et de méthamphétamine, recel, bris d’engagement, menaces, et aussi fuite puisqu’en mai 2016, il avait fui les policiers en moto.