Derrière les Tigres depuis leurs débuts

Fier partisan des Tigres de Victoriaville depuis leurs débuts en 1987-1988, Pascal Lévesque en est à sa 11e saison comme descripteur des parties de l’équipe à la radio. En plus d’occuper ce rôle, il accueille chaque année des joueurs dans sa famille.

Cette relation particulière avec l’équipe, il l’entretient par passion. Originaire de Saint-Rosaire, il s’est toujours intéressé à la formation. Réginald Savage et Alexandre Daigle sont des joueurs l’ayant marqué. Depuis la saison 2008-2009, il partage cette passion avec des milliers d’auditeurs.

«Le partisan en moi fait en sorte que j’accepte de faire les sacrifices pour suivre une équipe de hockey. Ce n’est pas toujours facile les voyages en autobus. C’est particulier et j’ai tout le temps le mal des transports en autobus», raconte-t-il.

Et même s’il n’a pas suivi une formation en communication, il a su développer un style bien à lui. «Je suis loin d’être parfait. Je n’ai pas le vocabulaire d’un dictionnaire et ma diction n’est pas parfaite, mais quand j’en parle, je le fais avec mon cœur. C’est ça que les gens aiment.»

Formé de Mathieu Marchand à l’analyse, Claude-Olivier Pepin à la mise en ondes et de lui-même à la description, M. Lévesque se réjouit de voir son trio demeurer intact au fil des saisons. Ensemble, ils forment le trio de diffusion avec le plus d’expérience de toute la LHJMQ.

Famille de pension

Un an avant de commencer à décrire les matchs des Tigres à la radio, Pascal Lévesque a pris la décision avec sa famille de commencer à accueillir des joueurs. Depuis, chaque saison, jusqu’à six joueurs, en considérant la période des transactions, peuvent être amenés à demeurer chez lui.

Au fil des années, il a ainsi côtoyé plusieurs patineurs, notamment les Européens. Question de ne pas mélanger les deux principales facettes de son engagement au sein de l’organisation, il précise éviter de parler de hockey à la maison, pour ainsi rendre ses invités le plus à l’aise possible.

«Tous les joueurs qui sont passés chez nous pourraient le dire. Ils ont été très à l’aise, même si j’ouvre le micro tous les jours. Je fais vraiment attention», ajoute celui ayant été le président du comité organisateur du 30e anniversaire de l’organisation.

«Tous les nouveaux coachs qui arrivent disent que ça n’a pas de bon sens que le gars de la radio garde des joueurs chez lui. À un moment donné, quand ils finissent par me connaitre, ils savent que je suis capable de faire la part des choses. Je l’ai prouvé pendant plus de 10 ans.»

Implication familiale

Lors d’un match à domicile des Tigres, le descripteur à la radio n’est pas le seul membre de sa famille à contribuer au déroulement du spectacle. Sa conjointe est responsable des porte-drapeaux et leurs fils aident notamment aux reprises vidéo.

L’un de ses souhaits serait donc de voir l’organisation remporter une coupe avec une implication de toute la famille. «SI je me rends là, je vais convaincre ma fille de chanter l’hymne national!»

«Les Tigres, ce n’est pas une organisation qui a les moyens comme les Remparts de Québec ou les Mooseheads d’Halifax. Ça prend des gens qui s’impliquent. Ça prend des gens dans la communauté qui sont impliqués pour supporter l’équipe. Et moi, c’est ce que je veux faire.»