Lockout chez ABI : Jean Rousselle exige le respect de l’échéancier du gouvernement

À 48 heures de la date butoir pour l’obtention d’une entente dans le conflit de travail à l’Aluminerie de Bécancour (ABI), le député de Vimont et porte-parole de l’opposition officielle en matière de travail, d’éthique et d’intégrité des marchés publics, Jean Rousselle, exige que le gouvernement s’assure d’en arriver à un règlement dans ce dossier.  

 

En novembre dernier, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, avait établi une première date butoir au 30 novembre. Devant l’échec de la négociation, il l’avait prolongée jusqu’au 21 décembre.

Rappelons que les 1030 travailleuses et travailleurs d’ABI sont en lockout depuis près d’un an et que ce conflit pénalise l’ensemble des Québécoises et des Québécois ainsi qu’Hydro-Québec d’un revenu de plus de 199 millions de dollars.

«Il est minuit moins une dans le dossier ABI. Si les parties n’arrivent pas à s’entendre d’ici vendredi, le ministre doit nous dire quel est son plan pour mettre fin à ce conflit qui dure depuis près d’un an. Le ministre Jean Boulet doit honorer sa parole, les 1030 travailleurs et leurs familles veulent de bonnes nouvelles pour la période des Fêtes.»