Des investissements records s’inscrivent au budget 2019

Le budget de fonctionnement dont la Ville de Victoriaville disposera en 2019 atteint 89 217 400 $. Même si les revenus anticipés s’établissent à 85,5 M $, la conciliation à des fins fiscales opérée mène à un budget équilibré. En outre, on prévoit même des investissements records de 31 196 600 $ dans les infrastructures.

Bien des éléments apparaissent dans les dépenses de la Ville de Victoriaville, qui totalisent plus de 89 M $ pour 2019. Un des montants importants à figurer sur la liste des déboursements s’avère la facture de 5 300 000 $ de la Sûreté du Québec. Il s’agit d’un chiffre raisonnable selon le maire, puisque l’élévation envisagée était supérieure. «On parlait de 15% d’augmentation, tandis que ça ne va pas au-delà de 3,1%, ce qui est une énorme différence», a signifié André Bellavance. Il a ajouté que certaines municipalités reçoivent des comptes de 15 à 20 M $ à payer pour un corps de police municipale.

La quote-part versée à la MRC d’Arthabaska fléchit, «en raison de la richesse foncière uniformisée (RFU) qui a baissé un peu à Victoriaville par rapport à la moyenne québécoise», a précisé le premier magistrat. Le soutien aux organismes demeure sensiblement le même, quoiqu’il accuse une légère baisse.  Étant donné les investissements majeurs des entreprises dans le parc industriel, la Ville fournie davantage de restitutions de taxes, ce qui surgit aussi dans le budget.

«Le budget est-il équilibré? La réponse est oui, en raison de la conciliation à des fins fiscales. On retranche 12,5 M $ et on ajoute du financement pour le remboursement de la dette de 7 M $, auquel on additionne les activités d’investissements liées au programme triennal d’immobilisations de 758 300$, puis finalement d’autres éléments de conciliation à des fins fiscales de 960 600 $, ce qui fait en sorte qu’on récupère le 3,7 M $ et obtenons un budget équilibré», a assuré le  maire quant au manque à gagner entre les revenus et les charges.

Immobilisations

Afin de suivre le rythme du développement économique et maintenir la qualité de ses services, la Ville de Victoriaville projette d’injecter des sommes importantes en voirie et en environnement. «C’est une année record que nous prévoyons pour 2019, avec plus de 31 M $ que nous investirons», s’est réjoui M. Bellavance.

Les 4 M $ consacrés au pavage des rues et à la réfection des trottoirs changeront certes le paysage. Toutefois, les quelque 8 M $ consentis à la mise à niveau du collecteur Saint-Henri marqueront le plus imposant projet d’infrastructure de rues à Victoriaville depuis 25 ans. «Tous les investissements faits dans le parc industriel, ajoutés à l’interdiction émise par le ministère de procéder à des déversements dans la rivière, nous ont amenés à faire des choix. Voulons-nous investir ou disons-nous aux entreprises d’arrêter? Nous leur disons de continuer d’investir et que nous le ferons également», a déclaré le maire sur ce point. Il appert à la Ville de s’ajuster aux accroissements des besoins de ses industries. Ces travaux éviteront que le dévoiement d’eaux usées industrielles déborde dans la rivière Nicolet en temps de pluie ou de fonte. Une dizaine d’artères devraient se retrouver affectées par les opérations.

Les principaux chantiers à prévoir sont les réaménagements des rues de la Joie et de la Paix, destinés à les rendre plus sécuritaires pour le transport actif, notamment. La municipalité procédera également à des travaux sur le boulevard Jutras Ouest et la rue de l’Académie, en marge de ceux réalisés par le ministère des Transports sur le pont de l’Académie. Le prolongement de la rue Archibald-Campbell, dans le parc industriel, a aussi été annoncé.

Nombre de rues composent la liste de 44 qui subiront une cure de jouvence en 2019. «Le conseil municipal évalue la possibilité d’augmenter le budget de 4 M $, tout dépendant des appels d’offres et des possibilités de subventions. Bon an, mal an, on investit cette somme dans le pavage de nos rues», constate le maire. Les loisirs ne seront pas en reste puisque le parc Jean-Béliveau, plus connu sous le nom de parc Victoria, s’embellira de 750 000 $, complétant ainsi la revitalisation du centre-ville. Le pavillon Jean-Béliveau s’améliorera quant à lui d’environ 1,8 M $. Enfin, un nouveau parc, nommé Gingras, s’installera dans le secteur Arthabaska.

Pour obtenir de plus amples détails concernant le budget 2019, il suffit de se rendre au vic.to/budget.