Quarante années au service de la MRC pour Marie-Andrée Beaudet

Elle y était avant même l’appellation de MRC, apparue au début des années 1980. En 1978, donc, Marie-Andrée Beaudet faisait son entrée à la Corporation du comté d’Arthabaska. Aujourd’hui, l’adjointe à la comptabilité peut témoigner de nombre de changements survenus dans le paysage municipal.

«Lorsque les MRC ont été créées, la nôtre englobait beaucoup plus de municipalités qu’aujourd’hui; 33 si je me souviens bien. Le territoire reste le même, mais il y a eu des fusions», rappelle Mme Beaudet au sujet de ces villes et villages qu’elle sert toujours.

Tous les chiffres comptables qui relèvent de la MRC, elle y a mis la patte d’une certaine façon. Paies, T4, chèques et tutti quanti, nombre de dossiers atterrissent sur le bureau de Mme Beaudet. À l’instar d’autres métiers similaires, les tâches qui y sont reliées ont augmenté au fil des ans. «Ça a beaucoup évolué. Quand j’ai commencé, on faisait tout à la main. La comptabilité s’inscrivait dans de grands livres. Avec l’informatisation, le temps qu’on sauve, c’est fantastique, mais on en fait beaucoup plus», précise-t-elle.

Ainsi, ces quarante années représentent un lot d’apprentissages et de découvertes; rien d’ennuyant. «C’est intéressant, soutient-elle. Même après 40 ans, j’aime mon travail.» À quand la retraite? Aucune date n’est fixée, elle envisage encore quelques belles années de profession.

Du 702, boulevard des Bois-Francs Sud, en passant par un sous-sol, puis au 40, route de la Grande-Ligne, les décors qui l’ont accueillie s’avèrent multiples et pourraient en dire long sur sa carrière. La multiplication des devoirs des MRC a fait en sorte qu’une panoplie de ressources humaines, dont elle fait partie, se sont ajustées aux besoins des citoyens et aux transformations gouvernementales.

Lorsqu’on lui demande de partager ses meilleurs souvenirs, Mme Beaudet n’arrive pas à se prononcer, ni sur ses pires, d’ailleurs. Côtoyer les gens et l’aspect composite de ses tâches restent pour elle les attraits intrinsèques à son poste.

Un préfet rassuré

Les années d’engagement de quatre autres employés de la MRC ont aussi été soulignées par le préfet Alain St-Pierre, à l’issue de la séance ordinaire du conseil de la MRC de décembre. Il s’agit de Nicolas Henri, technicien des programmes d’amélioration de l’habitat depuis cinq ans, Sandra Lemay, directrice de l’évaluation depuis cinq ans, Mélanie Larochelle, technicienne en évaluation depuis dix ans et Pascale Désilets, gestionnaire des cours d’eau depuis dix ans.

Alain St-Pierre, préfet de la MRC d’Arthabaska, Nicolas Henri, Sandra Lemay, Mélanie Larochelle, Pascale Désilets et Marie-Andrée Beaudet (Photo lanouvelle,net)

Alors qu’il leur a remis une lettre officielle et un certificat, M. St-Pierre en a profité pour les remercier au nom de tous les élus. Enfin, il s’est adressé à l’ensemble des travailleurs de l’organisation (une trentaine) pour considérer leur dévouement. «Vous faites plus que votre travail et c’est rassurant de vous compter parmi nous», a-t-il certifié.