«On ne lâchera jamais»

Les policiers de la Sûreté du Québec assurent d’une chose : la lutte aux stupéfiants ne cessera jamais.

Devant les membres du Comité de la sécurité publique (CSP) de la MRC d’Arthabaska, réunis mardi matin au restaurant Le Luxor, le lieutenant Patrick Côté, responsable de l’unité Arthabaska, a été clair : «On ne lâchera jamais», a-t-il dit.

Les interventions passent peut-être bien souvent inaperçues, mais les policiers effectuent régulièrement des perquisitions en lien avec les stupéfiants.

«Sans compter les opérations majeures, comme la récente Palastre, qu’on tient peut-être tous les deux ans. Ces dernières années, on se souviendra de Macramé, Murin, Nageoire et Obélisque. Des projets qui permettent de frapper les gens qui contrôlent le trafic de stupéfiants», a indiqué Cédrick Brunelle, directeur du Centre de services MRC (Arthabaska-Érable).

Bilan partiel

Dans son bilan préliminaire des mois d’octobre et de novembre, le lieutenant Côté a rappelé les deux accidents mortels d’octobre survenus à Victoriaville (rang Lainesse) et sur la route de la Grande-Ligne à Saint-Rosaire.

Par ailleurs, les policiers ont exécuté, ces deux derniers mois, 30 mandats d’arrestation pour autant de personnes recherchées, ce qui porte leur nombre à 168 depuis le début de l’année sur un objectif fixé à 200.

«Je suis persuadé que nous atteindrons notre objectif», a fait savoir le lieutenant Patrick Côté.

En milieu scolaire, l’agent Guy Désilets, affecté aux relations avec la communauté, a fait la tournée de toutes les classes de première secondaire pour sensibiliser les élèves aux pièges et dangers que peuvent représenter les réseaux sociaux.

Pour les mois d’octobre et de novembre, quatre dossiers ont été soumis à la SQ concernant bien souvent la diffusion d’images intimes. «Les conséquences sont néfastes pour les personnes», a noté le lieutenant Côté.

Tournée de bars

Le directeur Cédrick Brunelle a temporairement joint les rangs, au début de novembre, d’une équipe de policiers affectée à la tournée d’établissements hôteliers dans le but de prévenir la prise de contrôle des lieux par le crime organisé. «J’ai apprécié l’expérience. La façon de faire se veut plutôt cordiale. On discute, on identifie des gens, on vérifie s’ils ont des conditions à respecter. L’action ne vise pas à nuire aux établissements, mais plutôt à mettre de la pression sur le crime organisé», a fait savoir M. Brunelle.