Une aide précieuse pour Richard Chabot

Richard Chabot avait 16 ans lorsque tombe un premier diagnostic : le diabète. Sa condition va se dégrader rapidement et amène d’autres problèmes de santé : perte de la vue, perte de sensibilité aux extrémités, nécrose aux jambes, intestin paresseux…

Et non, ce n’est pas que le diabète. Au fil des ans, les spécialistes se lanceront la balle. Richard vivra des années de tests et de démarches plus ou moins concluantes pour finalement savoir.

Le mal génétique dont a hérité Richard Chabot est une forme plutôt rare de maladie métabolique touchant la gestion du gras dans les tissus adipeux et qui cause des pancréatites menant à une forme de diabète appelé «pancréatoprive».

Richard Chabot a dû retourner vivre chez ses parents. Il a maintenant grandement besoin qu’on adapte son milieu de vie et qu’on lui prodigue des soins de répit à domicile.

C’est là qu’entre en jeu Il était une fois qui organise pour Richard Chabot son souper Vins et fromages, une 14e édition, le 16 mars 2019 dès 18 h à la salle Vision du Complexe Sacré-Cœur de Victoriaville.

«C’est sous une thématique complètement différente qu’Il était une fois racontera l’histoire de son nouvel ambassadeur. Car pour atteindre la lumière, un passage dans l’ombre est souvent malheureusement nécessaire», a confié, en conférence de presse, Maxime Lamontagne.

Ainsi, les participants au souper du 16 mars expérimenteront, dans l’obscurité la plus totale, l’un des quatre services de vins et fromages.

«Par cette expérience, on espère sensibiliser les participants à la perte d’autonomie liée à la dégénérescence causée par le diabète sévère de Richard», a précisé M. Lamontagne.

Les gens pourront ensuite danser avec la musique de la formation Show U. La soirée permettra aussi un tirage et un encan crié. Toutes les sommes amassées iront à Richard Chabot et sa famille.

«Je suis très heureux d’avoir été choisi par Il était une fois. Ça fait plusieurs années qu’on tente d’ouvrir des portes», a commenté Richard.

L’argent lui permettra d’améliorer ses conditions de vie, de profiter d’un milieu mieux adapté à sa condition.

La journaliste culturelle et auteure Émilie Perreault Photo Andréanne Gauthier

Trois coprésidents d’honneur

Les copropriétaires du Centre optique des Bois-Francs, Caroline Dubois et Marc-André Fortin, ont accepté de soutenir la cause de Richard Chabot.

«Comme optométriste, la cause me touche personnellement et m’interpelle beaucoup, surtout que les membres du conseil d’administration sont des gens de cœur. C’est important de les supporter et de faire aller notre réseau de contacts pour leur donner un coup de main», a confié Caroline Dubois.

«Nous soutenons Il était une fois depuis plusieurs années, depuis 2010. Mais cette année, nous avions envie de nous impliquer humainement», a fait savoir Marc-André Fortin.

Caroline et Marc-André obtiennent l’appui, à la coprésidence d’honneur, de la journaliste culturelle et auteure Émilie Perreault, présentement collaboratrice à l’émission Cette année-là, chroniqueuse à Entrée principale, auteure du livre Faire œuvre utile et animatrice de l’émission du même nom.

«La mission poursuivie par Il était une fois et l’histoire de Richard me touchent beaucoup. C’est très près de ce que je fais avec mon livre et la série Faire œuvre utile. J’espère vous croiser lors de la soirée», a lancé Émilie Perreault dans un message vidéo.

Avec des membres du conseil d’administration

Les billets pour cette soirée, au coût de 125 $, sont en vente auprès des membres de l’organisation et de la famille. Les dons en argent sont aussi les bienvenus. «Nous comptons sur votre appui pour faire de cette soirée et de cette campagne de financement un réel succès. Ensemble, nous réécrirons les lignes de cette histoire qui, espérons-le, se terminera comme dans les livres», a conclu Maxime Lamontagne.

Il était une fois

L’organisme Il était une fois soutient chaque année une famille de la région des Bois-Francs et de L’Érable ébranlée par une dure épreuve, comme un handicap ou une maladie, en lui apportant un soutien financier pour qu’elle puisse réaliser des projets porteurs de sens et d’espoir.

L’an dernier, la fondation a récolté plus de 32 000 $ pour Sébastian Sarvan et sa famille.

En 13 ans, estime-t-on, Il était une fois a amassé près de 800 000 $.