Jessy Lacourse termine 2018 sur une bonne note

Désireuse d’obtenir un laissez-passer direct au 1500 m pour les Championnats canadiens d’athlétisme intérieur (7 au 9 mars 2019), Jessy Lacourse n’a pas raté sa chance. Devant réaliser un temps de 4:25,87 lors de l’Invitation Rouge et Or pour obtenir immédiatement sa qualification, elle a affiché un chrono de 4:24,99.

«Ça a bien été puisque j’ai atteint mon objectif. J’ai notamment eu l’aide d’une collègue qui m’a aidé en faisant la technique du lapin pendant près de 700 m. J’ai fait le reste de l’épreuve seule. Quand je suis passée pour faire mon dernier tour, j’ai su que je devrais en réaliser un très rapide. J’ai finalement terminé avec près d’une seconde d’avance sur le standard qui me permettait de me qualifier directement aux Championnats canadiens d’athlétisme», a révélé la Victoriavilloise.

Une dernière saison remplie

Au cours de l’année 2018, Lacourse a passé par toute la gamme des émotions. Elle a notamment dû composer avec une blessure au pied qui lui a coûté plusieurs semaines d’activités. «Je ne crois pas que ça a été une saison qui a été au-delà des espérances, mais selon ce à quoi je m’attendais. Mine de rien, ça a été une bonne saison. Malgré la blessure que j’ai subie, je suis parvenue à bien finir l’année. Ça va toujours bien de ce côté. Je vais avoir un petit repos, car je n’en ai pas vraiment eu depuis le début de la saison de cross-country.»

Au cours de sa saison, Lacourse a notamment vécu quelques moments marquants, dont le doublé au Championnat provincial de cross-country (championne civile et universitaire). «C’était pas mal l’un des moments forts de 2018, au même titre que le record provincial que j’ai abaissé avec Catherine (Beauchemin) au 3000 m steeple-chasse. En cross-country, j’ai vraiment été surprise. J’en suis fière, car dans les années précédentes, ce n’était pas évident pour moi de courir un 8 km. C’était bien de pouvoir atteindre le niveau que je voulais atteindre au 8 km comme auparavant sur 5 et 6 km. C’est assez différent entre ces distances. Avec l’entraînement que j’ai réalisé, j’étais confiante de bien courir. C’est ce qui est arrivé sur l’ensemble de mes courses. C’est ce qui me rend vraiment fière.» Le fait d’avoir terminé au 4e rang au Championnat canadien d’athlétisme l’a également comblé.

Des temps à abaisser en 2019

Bien qu’elle participe à un camp d’entraînement du 1er au 14 janvier en Floride, le début de 2019 devrait être un petit peu plus tranquille. Elle envisage notamment de faire une course dans ce mois, par simple plaisir. Elle prendra part ensuite aux Championnats provinciaux d’athlétisme avant de se tourner vers la compétition nationale. «Pour ce qui est des Championnats canadiens universitaires de cet hiver, j’aimerais réaliser un podium individuel ainsi qu’un autre podium avec mon équipe au quatre fois 800 m. En ce qui concerne mes temps, j’aimerais réaliser un record personnel au 3000 m tout comme le record provincial senior qui est de 9:18,00. J’aimerais également faire un temps sous 9:50,00 au steeple-chase.»

Et les Jeux olympiques…

Les Jeux olympiques de 2020, qui se dérouleront à Tokyo, arrivent d’ailleurs bien rapidement. De ce fait, Lacourse garde cet objectif dans un coin de sa tête. «Avec les Jeux olympiques de 2020 qui se pointent le bout du nez, je devrai courir dans les 9:44,00 (au steeple-chase) pour espérer être dans la course vers les Jeux. Si je peux faire autour de 9:50,00, ou un peu en bas de ça, dans cette épreuve (cette année), ça laisse présager que je pourrais être en liste pour y aller. Ça me prend vraiment un tel standard de temps pour y aller en plus de me classer parmi les trois meilleures au pays. J’ai terminé 4e cette année. Tout cela mis ensemble laisse présager que, tranquillement pas vite, je pourrais être sur la liste de celles qui peuvent aller aux Jeux olympiques.»

Parler d’une telle possibilité est d’ailleurs bien particulier pour la talentueuse athlète de l’Université Laval. «Mon but est d’être compétitive en 2020. Ce n’est pas nécessairement l’objectif, mais des surprises peuvent toujours survenir. En deux ans, il y a bien des choses qui peuvent se passer. J’espère juste que j’aurai droit à de belles surprises maintenant.»