Un ex-chef pompier subit son enquête préliminaire

Accusé de délits sexuels, Georges Dumont, un ex-militaire et ex-directeur de la Régie Incentraide, subit son enquête préliminaire au palais de justice de Victoriaville.

Présidée par la juge Dominique Slater de la Cour du Québec, l’audience a pris son envol à 10 h 45, mercredi.

Me Ann Marie Prince, procureure aux poursuites criminelles et pénales (www.lanouvelle.net – Archives)

Georges Dumont, 54 ans, un résident de Saint-Louis-de-Blandford, a été arrêté au début du mois de février. Il fait face à des chefs d’accusation d’agression sexuelle, de contacts sexuels et d’incitation à des contacts  sexuels, de contact et d’incitation à des contacts de nature sexuelle alors qu’il se trouvait en situation de confiance ou d’autorité, de même qu’un chef d’accusation de menaces de causer la mort ou des lésions corporelles.

Le ministère public a déposé un total de sept chefs d’accusation au début des procédures. Les faits qu’on reproche au quinquagénaire se seraient produits entre le 1er janvier 1997 et le 1er décembre 2003.

La procureure aux poursuites criminelles et pénales, Me Ann Marie Prince, d’entrée de jeu, a indiqué à la juge Slater que trois témoins allaient vraisemblablement être entendus, la plaignante et deux policiers.

Elle a fait entendre, au départ, la présumée victime, aujourd’hui âgée dans la mi-trentaine. Son témoignage par Me Prince a duré tout près d’une heure.

Me Pierre Spain, l’avocat de Georges Dumont (Photo www.lanouvelle.net)

Une ordonnance de non-publication prononcée par la présidente du Tribunal interdit de divulguer le contenu de tous les témoignages, de même que tout renseignement pouvant permettre d’identifier la victime.

L’audience a été suspendue pour l’heure du dîner. Elle reprend à 14 h avec le contre-interrogatoire de la plaignante par Me Pierre Spain de Trois-Rivières, l’avocat qui assure la défense de Georges Dumont.

En principe, l’enquête préliminaire, après une pause, mercredi, devrait se terminer, jeudi.

Dans cette affaire, la défense conteste le renvoi à procès. Il reviendra donc à la juge Dominique Slater, à la toute fin, de déterminer s’il y a lieu de citer ou  non l’accusé à son procès.