Arrêté moins d’un mois après avoir été condamné

Un Victoriavillois de 44 ans, Éric Marcotte, a, de nouveau, été arrêté, jeudi soir, lors d’une perquisition de la Sûreté du Québec, une arrestation qui survient moins d’un mois après avoir été condamné à 90 jours de prison à purger les fins de semaine.

La Sûreté du Québec a frappé, jeudi soir, dans une résidence de la rue Patry à Victoriaville. Les policiers ont perquisitionné la résidence et deux véhicules.

Me Ann Marie Prince de la poursuite (Photo www.lanouvelle.net – Archives)

Les policiers ont saisi 55 g de cocaïne, une centaine de comprimés s’apparentant à de ka méthamphétamine, de même qu’une somme d’argent d’environ 2400 $. Ils ont aussi mis la main sur des téléphones cellulaires. Une dizaine d’armes à feu ont aussi été saisies par les forces de l’ordre.

Éric Marcotte a comparu, vendredi après-midi, devant le juge Jacques Trudel de la Cour du Québec.

Le ministère public, représenté par Me Ann Marie Prince, a déposé des accusations de possession de cocaïne en vue de trafic, possession de méthamphétamine à des fins de trafic, possession d’une somme d’argent sachant qu’elle provenait de la perpétration d’une infraction (recel).

Le Victoriavillois fait aussi face à des accusations de possession de munitions, de fusils et de carabines alors que cela lui était interdit.

Un chef de bris de probation figure aussi à la liste.

Me Ronald Robichaud en défense (Photo www.lanouvelle.net)

La poursuite s’est opposée à la remise en liberté de l’accusé qui est représenté par Me Ronald Robichaud.

L’enquête sur remise en liberté a été fixée à jeudi (25 octobre), une audience qui doit se faire par visioconférence avec la présence d’un juge à Trois-Rivières.

Pas plus tard que le 21 septembre dernier, Éric Marcotte a été condamné à la prison discontinue par le juge Bruno Langelier qui avait entériné une suggestion commune des parties.

Il avait reconnu, au mois de mars, sa culpabilité à des accusations de possession, en vue de trafic, de méthamphétamine, de cocaïne et de haschisch, en plus d’un chef de recel d’argent.

Ces accusations faisaient suite à une perquisition de mai 2017 à son domicile où les policiers avaient mis la main sur 508 comprimés de méthamphétamine, sur  une quarantaine de grammes de cocaïne et sur une vingtaine de grammes de haschisch.

Dans le passé, le Victoriaville avait aussi été condamné à des amendes pour des infractions remontant à 2003 et à 2006.