Coupable de recel : il voulait rendre service

Au palais de justice de Victoriaville, mercredi avant-midi, Pascal Moisan a reconnu sa culpabilité à des accusations de recel d’un coffre-fort et de possession simple de cannabis.

Le recel est survenu le 23 avril dernier. Ce soir-là,  Pascal Moisan, selon son avocat Me Jean-Philippe Anctil, a rencontré Martin Farcy au bar Chez Bidou.

Farcy, peu après, a commis un vol par effraction chez Électro-Dépôt de la rue Carignan au centre-ville de Victoriaville. Il a d’ailleurs écopé, en juin, d’une peine de neuf mois de détention pour ce délit.

Me Jean-Philippe Anctil en défense (Photo www.lanouvelle.net – Archives)

Martin Farcy, qui avait notamment dérobé un coffre-fort, a demandé à Pascal Moisan s’il pouvait le mettre dans sa voiture.  «Il a accepté de rendre service, mais il n’a pas été impliqué dans le vol, a souligné Me Anctil. Par la suite, il a disposé du coffre-fort dans un rang sans le vider de son contenu puisqu’il n’a pas été en mesure de l’ouvrir.»

Quant à la possession de cannabis, l’infraction remonte au 11 août 2017 alors que Pascal Moisan a été intercepté en train de consommer au bar Valentine. Les policiers ont procédé à la saisie de 7,30 g de marijuana.

La poursuite et la défense ont présenté une suggestion commune au juge Simon Ricard de la Cour du Québec qui a condamné l’homme à des amendes, 400 $ pour le recel et 150 $ pour le cannabis.

«Ce n’est pas votre premier passage devant la Cour, lui a rappelé le juge en parlant de son introduction par effraction en 2003 et de son antécédent en semblable matière en 1996. Vous devriez être sensibilisé au fait que vos agissements ne sont pas toujours en conformité avec les lois.»

Le juge Ricard l’a invité à la prudence, à s’ouvrir grand les yeux lorsqu’on lui fait des propositions. «Ce n’était pas la meilleure idée d’accepter (le coffre-fort). Faites de bons choix dans l’avenir», lui a-t-il dit, avant de lui imposer les amendes, de même qu’une période de probation de 12 mois durant laquelle il lui est interdit de se trouver au commerce Électro-Dépôt et de communiquer ou de se trouver en présence de Martin Farcy.