Guidée par sa passion, Cidjy St-Pierre lance Madyson

«J’aime l’acier! Cette matière me fait triper», se plaît à dire la jeune femme d’affaires de 33 ans, mère de quatre enfants avec un large sourire remplie de fierté, tant pour avoir eu le courage de démarrer son commerce de design d’acier et de soudure que pour concilier travail et vie familiale. Car la famille est une valeur des plus importantes pour cette artiste. C’est là qu’elle puise toute son énergie créatrice.

Cidjy aime créer avec l’acier. Née dans cet univers très jeune, elle a côtoyé le monde de la soudure. Plus tard, elle a poursuivi des études en comptabilité pour prendre la relève du commerce familial. Mais, quelque chose de viscéral la poussait à vouloir aller plus loin. La création, «designer» la matière, la faire vivre, lui donner forme. 

C’est en automne 2017, un peu timide, que Cidjy se rend à la Corporation de développement économique de Victoriaville et sa région (CDEVR) pour y rencontrer des professionnels prêts à lui donner un coup de main pour bâtir son plan d’affaires. Après quelques semaines de travail à son plan, c’est l’aboutissement de bien des efforts, sa demande de prêt est acceptée. «Ça a changé ma vie. Je me suis mise à créer, j’avais et j’ai plein d’idées en tête, confie-t-elle. Puis, en marge de sa collection, Cidjy voulait continuer à offrir le service de soudure à la demande à des clients qui en ont besoin. Un second plan d’affaires a été aussi réalisé en ce sens.

Madyson plus qu’un nom ou une signature…

Pour trouver un nom à son commerce, elle a fait appel à l’imagination de ses enfants. Son ainée, Morgan, lui dit un jour comme ça «Madyson», à la mémoire de sa sœur décédée beaucoup trop tôt. Cidjy n’a pas cherché plus loin. «C’était la plus belle façon de rendre hommage à ma fille et de faire perdurer son nom.» Madyson métal et Madyson collection sont nés.

Des projets et des projets…

Cidjy est reconnaissante de son passage à la CDEVR, elle a beaucoup appris. «L’équipe en place est formidable. Des gens compétents qui savent nous diriger dans la bonne voie. Ça a été une très belle expérience», relate la jeune promotrice. De plus, la CDEVR lui a donné un de ses premiers contrats, celui de meubler sa salle collective appelée Le loft. Aujourd’hui, cette jeune femme d’affaires a trouvé sa niche dans un domaine non traditionnel, la soudure, et elle peut, aussi, laisser aller sa créativité tout en recyclant l’acier et les matériaux usagés qui formeront ses œuvres.

Le 3 octobre prochain, elle inaugurera officiellement ses locaux lors d’un 5@7. Passez la saluer au 4, rue Gaby, porte 2 ou suivez-la sur sa page Facebook.