Le Cactus se bute à Michel Simard

Limité à six coups sûrs, le Cactus s’est incliné par la marque de 7 à 1 dans le premier match de la série l’opposant aux Blue Sox de Thetford Mines, dimanche, au stade des Caisses Desjardins.

L’as lanceur de l’équipe locale, Michel Simard, n’a laissé que des miettes à ses adversaires lors de la rencontre. En sept manches complètes de travail, l’artilleur droitier a concédé six coups sûrs et aucun but sur balles, en plus de retirer quatre frappeurs sur des prises. Jean-François Hamel a produit le seul point réalisé à ses dépens, poussant Étienne Blanchette jusqu’au marbre.

«On sait qu’il est bon. Il lance des prises. Il n’y a pas vraiment de stratégie contre lui, à part d’être attentif. Il va falloir que les gars se concentrent un petit peu plus», a commenté le joueur-entraîneur du Cactus, Marc-André Jodoin, à la suite de la rencontre.

Le Cactus s’attend à devoir se mesurer à Michel Simard à quelques autres occasions dans la série.

De leur côté, les Blue Sox ont ouvert la marque en première manche avant d’ajouter cinq points au tableau à leur quatrième tour au bâton. En avance 6 à 0, ils ont vu le Cactus inscrire son seul point au début de la cinquième manche. Durant la rencontre, le lanceur partant des visiteurs, Moises Pena, a concédé sept points, dont cinq mérités, sur 10 coups sûrs et trois buts sur balles.

Une rivalité bien vivante

En retard 1 à 0 dans cette série demi-finale quatre de sept de la Ligue de baseball majeur du Québec, le Cactus compte bien se reprendre dès la prochaine partie, mardi soir dès 20 h, au stade Rémi-Deshaies. Toutes les rencontres de cette confrontation seront disputées en alternance à Thetford Mines et à Victoriaville. Les autres dates n’ont pas encore été confirmées.

Les amateurs de baseball de la région devraient donc avoir droit à une série âprement disputée. «C’est sûr qu’avec un match comme ça, c’est dur pour les joueurs d’entretenir une rivalité avec l’équipe de l’autre côté, convient Jodoin. Sauf que, ajoute-t-il, plus la série va avancer, plus il va y avoir des affaires. On est compétitifs de chaque bord, et on ne laissera pas un pouce.»