Victoriaville perd une dame au cœur immensément grand

La Ville de Victoriaville estime avoir perdu une dame au cœur immensément grand, après avoir appris le décès de Sœur Claire Perreault. Cette dernière a, entre autres, été la dernière religieuse à avoir dirigé l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska, soit de 1967 à 1988. Une plaque commémorative à son effigie se trouve d’ailleurs au Centre de santé et de services sociaux d’Arthabaska-et-de-l’Érable (CSSSAE).

«Sœur Perreault a été des plus généreuses tout au long de sa vie. Elle a consacré sa vie au mieux-être des malades de la région en ayant notamment été religieuse hospitalière de Saint-Joseph d’Arthabaska dès 1943, directrice du programme d’études de l’École des infirmières de 1953 à 1962, assistante-directrice générale de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska de 1962 à 1967 avant de devenir la douzième et dernière religieuse à diriger l’hôpital. Sœur Claire Perreault est un réel exemple de don de soi pour tous les Victoriavillois. Mes collègues du conseil municipal se joignent à moi pour offrir nos condoléances à la famille et aux proches de Sœur Perreault», a mentionné le maire de Victoriaville, André Bellavance.

Née en 1923, Sœur Claire Perreault fit des études qui l’ont menée jusqu’à l’obtention d’un baccalauréat en sciences infirmières à l’Université Laval, en 1951, et une maîtrise en administration hospitalière à l’Université de Montréal, en 1962. Dès l’âge de 14 ans, elle a ressenti l’Appel d’entrer au couvent afin de devenir Sœur.

Sa détermination et son travail acharné lui valent de nombreuses nominations et récompenses au courant de sa carrière, toutefois, au-delà des honneurs, Sœur Perreault avait déjà mentionné qu’elle était particulièrement fière de deux de ses réalisations, soit le Centre Marie-Pagé, une unité de soins palliatifs, et les célébrations entourant le centenaire de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska, en 1984.

«Sœur Claire Perreault a énormément accompli pour Victoriaville tout au long de sa vie en étant très active et humaniste. Encore une fois, je salue sa générosité, son implication et demeure convaincu qu’elle restera à jamais dans nos pensées», a conclu M. Bellavance.