Père indigne : la suite en septembre

On connaîtra, en septembre, les conclusions du psychiatre de l’Institut Philippe-Pinel de Montréal à savoir si un père indigne, qui a agressé ses trois filles, peut être déclaré délinquant dangereux ou à contrôler.

Jeudi matin, devant le juge Bruno Langelier au palais de justice de Victoriaville, la procureure aux poursuites criminelles et pénales, Me Ann Marie Prince et l’avocat de la défense, Me Guy Boisvert, ont convenu de se retrouver le 19 septembre.

Me Prince a indiqué qu’elle pourrait produire une requête selon les conclusions du rapport du psychiatre.

Conclusions que pourrait contester Me Boisvert qui a demandé, et obtenu du juge Langelier, qu’il recommande que l’accusé soit détenu à Trois-Rivières pour qu’il puisse faire l’objet d’une évaluation par un psychiatre de la Mauricie.

En octobre dernier, l’homme de 36 ans a reconnu sa culpabilité aux 11 chefs d’accusation auxquels il faisait face, des accusations d’inceste, de contacts sexuels et d’incitation à des contacts.

Des crimes odieux qui ont été commis sur une longue période, entre 2006 et 2017.

S’il était déclaré délinquant dangereux, l’individu s’expose à une peine d’emprisonnement d’une durée indéterminée.